Retrouvez les dernières actualités business en France. Petit résumé des infos à ne pas manquer de la part des entreprises.
Hippopotamus inaugure le burger végétal pour attirer les jeunes
Hippopotamus propose un burger avec un steak végétal qui rappelle la saveur et la texture de la viande. Depuis son lancement en avril, celui-ci représente 3 % des ventes de burgers de l’enseigne. Pour deux euros de plus, le client peut remplacer le steak original de viande par un substitut composé de soja, de noix de coco, de jus de betterave et de canneberge, produit par la société israélienne Redefine Meat.
Ainsi, l’enseigne souhaite attirer une clientèle plus jeune et répondre aux nouvelles tendances. Selon Philippe Héry, directeur général de la Hippopotamus : « en deux ans et demi, le prix de l’entrecôte a progressé de 34 % », imposant à Hippopotamus des choix pour sélectionner une viande de qualité mais à un prix moins onéreux. L’enseigne a réalisé un chiffre d’affaires annuel de 195 millions d’euros. Elle compte désormais 100 restaurants sur le territoire, dont 14 restaurants ouverts l’an dernier. Six autres seront créés d’ici fin 2023.
Le fret de marchandises effectué par des drones aériens
L’entreprise bulgare Dronamics vient d’achever les vols d’essai de son prototype de drone cargo de taille normale. Elle souhaite lancer des opérations commerciales dans le courant de l’année. Les frères Konstantin et Svilen Rangelov ont créé leur start-up bulgare Dronamics pour révolutionner le secteur des transports de marchandises. Le drone peut transporter 350 kg sur des distances allant jusqu’à 2 500 km. Cependant, le moteur est en cours de conception, et il sera alimenté au biocarburant. L’entreprise est la première compagnie aérienne de drones cargo agréée en Europe. Elle est également le premier partenaire stratégique de l’Association internationale du transport aérien (IATA) pour les drones à l’échelle mondiale.
Flink est placé en redressement judiciaire
La filiale française de Flink a été placée en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Paris. Elle annonce qu’elle quitte le marché français de la livraison rapide de courses. Ce dernier est de moins en moins intéressant en raison des réglementations sur les « dark store » et l’inflation. Flink invoque des motifs essentiellement réglementaires. De surcroît, le modèle économique n’est pas tenable. Les coûts d’acquisition et de livraison du client sont très élevés, les loyers des dark stores, situés en centres-villes le sont également, alors que les paniers vendus sont assez bas. Ni Getir (le concurrent de Flink) ni Flink ne sont rentables pour l’instant.
500 millions d’euros pour l’IA française
Au salon VivaTech à Paris, Emmanuel Macron a annoncé le 14 juin des financements supplémentaires de plus de 500 millions d’euros pour développer l’IA en France. Pour aller « beaucoup plus vite et fort ». Le président a aussi annoncé vouloir « accélérer les formations » et avoir les meilleurs talents. Il a également réclamé une régulation européenne de l’IA qui ne bride pas l’innovation. « Le pire scénario serait une Europe qui investit beaucoup moins que les Américains et les Chinois et qui commencerait par créer de la régulation. ». Il a aussi appelé à un débat public sur l’IA et les peurs qu’elle peut susciter. Une mission se penchera d’ici la fin de l’année sur ses « impacts économiques et sociaux ». Enfin, à cette occasion 125 entreprises innovantes ont été distinguées pour recevoir des financements du plan France 2030.
Thales s’empare du groupe australien Tesserent
Mardi 13 juin, le groupe français de technologies et de défense a officialisé le rachat de Tesserent, une société australienne spécialisée dans la détection et dans la réponse aux cyberattaques, soit 176 millions de dollars australiens ( 111 millions d’euros). Il s’agit de la quatrième acquisition réalisée par Thales depuis un an. L’an passé, le groupe dirigé par Patrick Caine s’était déjà emparé de l’espagnole S21sec et de la luxembourgeoise Excellium pour 120 millions d’euros. Puis, de la néerlandaise OneWelcome, rachetée pour 100 millions d’euros. Elle acquiert ainsi de nouvelles solutions technologiques, et surtout des portefeuilles de clients. Il faut savoir que Tesserent est très implantée auprès du secteur public et des groupes de défense en Australie et en Nouvelle-Zélande.
Casino signe un accord avec certains de ses créanciers
Rallye, la maison mère de Casino, contrôlée par l’homme d’affaires Jean-Charles Naouri, a signé un accord avec certains de ses créanciers, qui renoncent à exercer leurs droits mais pourront s’approprier une partie du capital du groupe lourdement endetté. L’accord concerne notamment le milliardaire Marc Ladreit de La Charrière. Selon le communiqué, 11,7 % du capital de Casino a été placé par Rallye en « fiducie-surêté » au bénéfice de certains créanciers, parmi lesquels Fimalac, la société du milliardaire Marc Ladreit de Lacharrière. Casino emploie 200 000 personnes dans le monde dont plus d’un quart en France sous de nombreuses enseignes comme Monoprix, Franprix. Il est entré, le 25 mai en procédure de conciliation afin de renégocier son endettement qui s’élève à 6,4 milliards d’euros de dette nette pour Casino et 3 milliards environ pour sa maison-mère Rallye.
Balyo bientôt racheté par Softbank
Balyo, spécialisée dans la robotisation des chariots de manutention a été créée en 2005 par deux ingénieurs passionnés de robotique. La société a annoncé avoir conclu un accord avec une filiale du géant japonais Softbank, présent dans la téléphonie, les services internet mais aussi la robotique avec son célèbre robot Pepper. Celui-ci permettra à la société nippone de racheter le groupe tricolore via une offre publique d’achat. Le futur rachat de Balyo va sauver de la spirale infernale la société, qui a perdu 1,9 million d’euros en 2021 puis 4,6 millions en 2022 pour un chiffre d’affaires de 24,1 millions l’an passé. Sa trésorerie avait, elle, fondu de 2 millions d’euros sur un an pour s’établir à 8,2 millions d’euros à fin décembre.
Le commerce Franco-Britannique au Top
Selon les données du baromètre de la chambre Franco-Britannique sur les échanges économiques entre les deux pays, le Royaume-Uni et la France, les échanges ont bondi de 42 %. 111 milliards d’euros : c’est le montant de biens et services échangés entre la France et le Royaume-Uni en 2022. La balance commerciale est favorable à la France. L’hexagone exporte pour 60 millions d’euros vers le Royaume-Uni, soit une hausse de 49 %, tandis qu’elle importe pour 51 milliards d’euros Outre-manche. Ainsi, 72 des 111 milliards d’euros concernent l’échange de biens, soit deux tiers des volumes entre la France et la Grande Bretagne. Le dernier tiers concerne les services, à hauteur de 39 milliards d’euros.