Le très célèbre producteur français de films X a décidément plus d’un tour dans son sac. Sans bénéficier d’un budget de communication particulièrement étendu, le réalisateur de films pornographiques sait faire le buzz autour de son business….Haut les mains, c’est Marc Dorcel !
Le très célèbre producteur français de films X a décidément plus d’un tour dans son sac. Sans bénéficier d’un budget de communication particulièrement étendu, le réalisateur de films pornographiques sait faire le buzz autour de son business. Technologie 3D, campagnes de crowdfunding, l’entrepreneur utilise toutes les ressources qu’il a à disposition, et il le fait plutôt bien. Présente sur l’ensemble de la sphère sociale sur le web (Facebook, Twitter, mais aussi Youtube, Instagram, etc.), la marque « Dorcel » crée souvent le buzz en rebondissant sur des phénomènes d’actualité, comme à l’époque la médiatisation croissante de Nabilla, ou encore la fermeture de MegaUpload et la fin du monde annoncée pour 2012. Fin janvier 2015, le producteur a une nouvelle fois créé un buzz amusant avec sa campagne #SansLesMains, relayée en masse sur Twitter. Le principe ? Le producteur a rendu l’accès à ses films illimité pendant une semaine, à la condition que la personne qui visionne un film appuie simultanément sur les touches « A », « P », « L » et « S » de son clavier, la distance entre les touches obligeant l’internaute à utiliser ses deux mains. Marc Dorcel a filmé l’actrice Anna Polina dans une vidéo explicative du dispositif, qu’il s’est empressé de relayer sur les réseaux sociaux. Résultat : le hashtag #SansLesMains a été le troisième sujet le plus commenté sur Twitter à l’époque. Chaud !
Monopoly vous rend (vraiment) riche
2015 a marqué l’anniversaire du jeu Monopoly, développé par Hasbro. L’occasion était trop belle pour passer à côté d’une opération de communication. Le 2 février 2015, l’entreprise a donc entamé une démarche pour fêter ses 80 ans de la plus belle des manières. Suivant les résultats d’une étude publiée par Hasbro pour l’occasion, selon laquelle plus de 50 % des personnes interrogées avaient déclaré vouloir trouver de vrais billets dans les boîtes de jeu, l’agence de communication « Les envahisseurs » a proposé à la marque d’exaucer le vœu de ses consommateurs. Résultat : l’entreprise a glissé de véritables billets de banque dans 80 de ses 30 000 boîtes de jeux griffées de l’autocollant « spécial anniversaire », pour des valeurs allant de 150 à 20 580 € (la somme totale approchant les 34 000 euros). Au total, 69 de ces boîtes contenaient l’équivalent de 150 € et la somme de 300 € était cachée dans 10 jeux. La plus grosse mise, 20 580 €, avait été déposée dans une seule boîte de jeu. Début février, deux jeunes charentais avaient découvert 300 € dans une boîte. C’est une mère de famille originaire de la région PACA qui a remporté le gros lot de 20 580 € fin mars. De quoi anticiper les prochaines dépenses à venir…
La pub d’Ikéa qui a du chien
Le marchand de meubles suédois est un habitué des publicités « choc ». En 2012 déjà, l’enseigne avait fait le buzz avec une publicité mettant en scène un petit garçon qui jouait au train électrique, et qui découvrait parmi ses wagons et autres accessoires… un sex toy ! L’occasion pour la marque de prouver que les meubles qu’elle commercialise aident les consommateurs à mieux ranger leurs affaires. Cette fois, en novembre 2015, Ikéa a remis le couvert en filmant « Bouboule », un chien manifestement obèse, que son maître doit porter pour réaliser n’importe quel déplacement, le chien ne parvenant plus à se déplacer, ni à jouer avec son propriétaire… Dans la dernière scène de la vidéo, le maître de Bouboule invite plusieurs de ses amis à venir dîner, autour de sa table Ikéa bien sûr ! Il leur sert à manger et repart aussitôt dans la cuisine chercher un ingrédient oublié. Manifestement dégoûtés par ce qu’ils voient dans leur assiette, les convives s’empressent de glisser les gamelles sous la table… où Bouboule se régale des restes ! Morale de l’histoire ? « L’important, c’est de recevoir ». C’est l’agence Buzzman, à l’origine de la récente campagne de Meetic #Loveyourimperfections, qui est à la manœuvre pour Ikéa dans cette action marketing très réussie, qui a bien fait le buzz sur la Toile et les réseaux sociaux.
Avez-vous déjà vu… une licorne qui fait caca ?
La marque britannique Squatty Poppy a fait très fort début octobre 2015 pour réaliser la promotion de son produit, un mini-tabouret adapté à la forme d’une cuvette de W.C., qui permet aux particuliers de rehausser leurs jambes afin de trouver le bon angle pour déféquer de la manière la plus efficace possible. Pour aider à bien faire passer le message, la marque a réalisé un clip vidéo de plus de 2 minutes mettant en scène… une licorne ! Avec beaucoup d’humour, on assiste au discours d’un personnage habillé façon Renaissance, qui explique de manière très sérieuse que pour une licorne, faire caca demeure plus facile en relevant les jambes. Le message est simple, et la marque s’appuie sur ce mini-film teinté d’humour pour le faire passer. On s’aperçoit d’ailleurs au long de la vidéo que les selles de la licorne, multicolores, sont utilisées par le gentilhomme pour confectionner des glaces qu’il fait déguster à un petit groupe d’enfants. Délicieux… ou pas !
L’élysée en vente, vraiment ?
Saviez-vous qu’en 2015, une start-up a mis le palais de l’élysée en vente ? Bien sûr, il s’agissait d’une campagne marketing bien orchestrée, mais elle nous a fait sourire ! À l’occasion de la Fête Nationale le 14 juillet, la société immobilière Crowdimo.fr a proposé aux Français de racheter l’Élysée dans une fausse publicité où l’on voyait le président de la République François Hollande tenir une pancarte sur laquelle était écrit : « Hôtel particulier au cœur de Paris. Investissement libre à partir d’un euro ». La publicité a été diffusée dans le journal Le Parisien du lundi 13 juillet 2015, et elle avait pour but de faire connaître la jeune start-up créée en janvier de la même année, dont le principe est de proposer une plateforme de crowdfunding dédiée au secteur immobilier. Le slogan de la publicité était lui-même très évocateur : « Le 14 juillet 1789, les Français ont pris la Bastille. Le 14 juillet 2015, Crowdimo.fr permet aux Français de racheter l’Élysée ». Au total, la campagne a fédéré plus de 1 100 participants et a récolté plus de 80 millions d’euros en intentions d’investissement… Quand même !
Une jeune start-up fait danser le métro parisien !
Connaissez-vous Track.tl ? Cette jeune start-up parisienne s’est offert un joli buzz en avril de l’année dernière. Les fondateurs de cette jeune application mobile, qui permet à ses utilisateurs de choisir leurs musiques préférées à diffuser en soirée, ont réalisé une vidéo originale, dans laquelle on voit un jeune comédien, Jérémy Angelier, réussir à faire danser toute une rame de métro sur la musique « Rasputin », de Boney M. Après 2 heures passées dans le métro, le jeune homme a fait danser 127 personnes et sourire 545 franciliens. La vidéo, vue aujourd’hui plus de 300 000 fois, a fait un joli buzz sur la toile, et la start-up a également récolté les fruits de sa campagne : les fondateurs expliquaient à nos confrères d’Atlantico qu’ils ont reçu « énormément de commentaires positifs sur les réseaux sociaux et que leur nombre de fans a triplé sur Facebook ». Rien que ça !
Une marque de lingerie crée l’événement… dans la rue !
Qui a dit que le buzz se propageait uniquement sur le web ? La marque de lingerie « blush », fondée à Montréal, a réussi une belle opération de Street marketing en octobre de l’année dernière. De concert avec l’agence Glox, l’entreprise a disposé dans tout Berlin des mannequins fabriqués avec des sacs plastiques. Pour les animer, l’entreprise les a ingénieusement placé sur des… bouches d’aération ! Sur les hommes gonflables, on pouvait lire le slogan « make him stand » (faites-le se lever). Une manière élégante de faire référence à l’état d’excitation dans lequel une femme portant les produits de la marque de lingerie pourrait mettre son homme. Et histoire d’enfoncer le clou, l’enseigne n’a pas hésité dans sa vidéo à montrer qu’elle n’a dépensé que du matériel à moins de 2 euros pour réaliser son opération. Au contraire des grandes marques comme Apple qui, elles, dépensent chaque année des fortunes pour s’afficher sur les colonnes et autres arrêts de bus.
Une robe fait le buzz de l’année 2015
Le buzz de l’année ? Sans doute. Vous souvenez-vous de cette robe qui, selon votre sensibilité, apparaissait bleue et noire, ou blanche et dorée ? Cette robe est devenue un véritable phénomène en quelques heures sur les réseaux sociaux. Initialement commercialisée en ligne pour 50 livres, elle a finalement été mise aux enchères au profit d’une association britannique. Elle a même fait l’objet d’une étude scientifique qui visait à déterminer si, en fonction de la couleur dont vous la perceviez, vous étiez plutôt « actif du cerveau » ou « créatif ». Le hashtag #LaRobeEst a été relayé de nombreuses fois sur Twitter, et beaucoup de marques ou d’organismes ont profité de l’événement pour surfer dessus dans leur stratégie de communication. Si l’Armée du Salut d’Afrique du Sud l’a récupéré pour établir une campagne contre les violences faites aux femmes, certaines marques ont réagi en profitant pour faire le buzz. Le community manager d’Oasis a notamment habillé l’un de ses célèbres fruits avec cette robe, et l’a associée du slogan : « Peu importe la couleur, l’important est d’être sexfruit ! » La marque de salade Florette a remplacé la robe par une de ses feuilles de salade en précisant que « pour eux, la robe est verte ! Fin du débat ! ». à l’étranger également, les réactions de certaines marques ont été plutôt rigolotes, à l’image de la célèbre marque de bière irlandaise Guinness qui a posté sur son compte Twitter le message suivant : « Proud to be black & white, or is it white & black ? » (Fier d’être noir & blanc, ou bien est-ce blanc & noir ?). Efficace !