Le crowdfunding ou financement participatif contient plusieurs branches : le don, l’investissement en capital ou equity, le prêt et ce dont nous allons parler : le don contre don. Le crowdfunding don contre don permet de donner un montant en échange d’une contrepartie non financière qui prend la forme d’un produit ou de bénéfices particuliers en fonction du montant versé. Les bénéficiaires sont dans ce cas tous types d’organisations capables de fournir à leurs contributeurs un avantage, mais ce à quoi nous allons nous intéresser, dans cet article, ce sont les entreprises.
Le crowdfunding don contre don pour les entreprises
Ce type de crowdfunding est aujourd’hui le plus médiatisé. Il surprend et séduit souvent par les incentives (les récompenses) que reçoivent les internautes en échange de leur don. De manière traditionnelle, le montant de chaque don est faible mais le nombre de donateurs est très important. La somme en devient conséquente et correspond quasiment à une levée de fonds, même si l’expression « levée de fonds » n’est pas correcte car cet argent représente en réalité un chiffre d’affaires supplémentaire. En effet, on peut souvent considérer ce type de crowdfunding comme de la prévente car de nombreux porteurs de projet mettent en contrepartie leur produit (futur). Les montants récoltés permettent d’ailleurs souvent de réaliser la première industrialisation du produit.
Ulule, KissKiss Bank, Mymajorcompany… ou bien carrément Kickstarter ou Indiegogo… ?
Une fois l’offre définie, il faut choisir la plateforme. Ce choix peut faire la différence puisque l’entrepreneur doit sélectionner la plateforme spécialisée dans le don contre don qui correspond à son entreprise et à ses clients. De nombreux conseils existent déjà en la matière, en particulier sur le Blog Good Morning Crowdfunding dont je vous invite à lire les conseils. La réflexion est essentielle à cette étape qui est cruciale.
Un système sans limite ?
Les exemples prouvent que le système n’a pas vraiment de limite. La société française qui porte le projet Lima avait ainsi réussi à récolter sur la plateforme américaine Kickstarter (leader sur le marché) plus de 1,200 K$ en quelques semaines… Depuis de nombreuses autres sociétés ont fait de même, ce qui fait de cette manière de procéder une réelle possibilité.
On ne peut que saluer, en l’occurrence, le fait d’avoir choisi de se mettre sur KickStarter du fait du produit très international et très innovant technologiquement dont il disposait. En aurait-il de même avec un autre projet moins technologique par exemple ? Et bien non comme de nombreux exemples d’échecs l’ont prouvé sur cette même plateforme.
Regardez donc bien cette possibilité, qui ne peut être adaptée à tous, mais qui peut vous permettre de faire du chiffre d’affaires sans avoir besoin de vous diluer à travers une levée de fonds et donc une cession du capital de votre entreprise. Pour cela, renseignez-vous en amont sur les spécificités de chaque plateforme. Vous pouvez entrer en contact avec elles pour vérifier que votre produit rencontrera bien une réelle appétence.