La Ville de Toulon crée un Bad buzz !

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Ce n’est pas parce que c’est la journée des droits des femmes qu’il faut offrir n’importe quoi ! La ville de Toulon n’échappe pas au Bad buzz que pourraient bien rencontrer des entreprises si elles ne réfléchissent pas assez aux cadeaux qu’elles offrent.

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Les faits : un cours de gym offert

La municipalité de Toulon s’est voulue originale pour célébrer la journée des droits des femmes en décidant d’offrir via un post sur Facebook une invitation à un cours de gym gratuit pour célébrer le 8 mars la journée du droit des femmes à Mourillon. Son initiative, qui partait d’un bon sentiment, a vu son message être très mal accueilli. En effet, celui-ci a créé un Bad buzz comme on le lit sur les commentaires des internautes.

Des internautes loin d’être tendres

Ils ont d’ailleurs été loin d’être tendres envers la ville avec de nombreuses personnes qui ont trouvé la proposition sexiste :

  • « Quel est le rapport avec la journée des droits de la femme ? »,
  • « En 2023, on en est encore à associer la femme à son physique… »,
  • « La gym, cet énorme enjeu pour le droit des femmes… »,
  • « Pourquoi pas des promos sur les aspirateurs aussi ? »
  • « Un cours de gym gratuit ? »
  • « La salle de sport, cet enjeu énorme pour les droits des femmes… »,
  • voire « C’est un poisson d’avril, c’est pas possible ! »
  • ou encore« Et une pépite sexiste de plus, une… »

Le principe de la journée du 8 mars

La journée du 8 mars est, rappelons-le, une journée qui est appelée de trois manières : la Journée Internationale des Droits des Femmes, Journée Internationale de la Femme ou Journée de la Femme. Celle-ci a pour but de promouvoir la défense des droits des femmes. Aussi, plus largement, elle sensibilise à la lutte contre les inégalités entre les sexes, célébrer les réalisations des femmes dans des domaines divers et rappeler qu’elles restent victimes de discriminations et de violences ainsi que sous-représentées dans les sphères politiques et économiques. C’est pourquoi, ce jour-là, sont organisés de nombreux événements sur des sujets essentiels comme l’égalité des chances, l’éducation, la santé ou encore la justice.

Un mea-culpa à demi-mot

Comme le confirme Var Martin qui a contacté Laurent Bonnet, adjoint délégué aux sports, le message n’a pas été pris pour ce qu’il était et il regrette que : « le bon message ne soit pas passé ». Il ajoute pour expliquer la démarche initiale « Le but, c’était surtout de dire que le sport est une pratique non genrée, destinée à tous et que tout le monde peut en faire. Le droit des femmes c’est aussi le droit de faire du sport, ce qui malheureusement n’est pas universellement le cas encore ce jour ».

Une erreur modifiée

Pour minimiser l’erreur, la collectivité a depuis modifié sa publication en remplaçant la partie « à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes » par la seule date du 8 mars. Il faut dire que l’ancienne formulation était fort maladroite voire complètement mal venue. On vous laisse juger. 

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