La période des cadeaux d’affaires approche

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Les cadeaux d’affaires sont presque une tradition en France surtout en cette fin d’année. Ils restent très appréciés notamment lorsque vous collaborez depuis longtemps avec des personnes et si vous les personnalisez.

Une personnalisation recommandée

Même si vous pouvez vous dire qu’un cadeau est toujours le bienvenu (et c’est dans l’immense majorité le cas) et qu’il est courant d’offrir un objet publicitaire, c’est la personnalisation qui le rendra plus digne d’intérêt, ne serait-ce que dans le mot qui peut accompagner votre cadeau. Vous réalisez ainsi une démarche non automatisée et vous montrez une certaine proximité avec votre destinataire qui peut faire plaisir dans ce monde où la tendance est de ritualiser, rationaliser voire industrialiser. La personnalisation donne une dimension humaine et il n’est pas rare que vos clients ou collaborateurs gardent sur leur bureau leur mugs personnalisés dans un monde des affaires un peu trop impersonnel.

La personnalisation peut prendre en considération de nombreux éléments. Force est de constater que la plupart des cadeaux tiennent compte par principe de l’âge, du sexe et de la catégorie socio-professionnelle de l’interlocuteur. Votre cadeau peut également changer suivant le niveau de commandes généré par un client ou tout simplement le nombre d’années depuis lesquelles vous collaborez ensemble. L’idéal restant est que le cadeau soit adapté à la réelle consommation de votre client ou du moins à ses goûts et besoins.

Les destinataires des cadeaux d’affaires

N’importe quelle partie prenante peut recevoir un cadeau d’affaires : fournisseurs, clients, prospects, partenaires, collaborateurs…  Cette pratique s’avère prisée par trois catégories de personnes (clients, partenaires ou collaborateurs) sauf si vous choisissez un moment inopportun, par exemple, si vous venez de refuser une augmentation à un collaborateur et que vous lui offrez un cadeau qui lui semble futile par rapport à ses préoccupations.

Aussi, il reste moins fréquent de faire un cadeau à un fournisseur ou un prospect. Dans le premier cas, rien ne vous empêche de le faire, notamment si vous lui avez demandé des services comme des délais de paiement, des commandes avec des temps de réalisation très courts ou tout simplement qu’il vous a donné satisfaction. Pour les prospects, la situation apparaît toujours délicate puisqu’ils peuvent le considérer comme une forme de « corruption », il vous faudra donc faire très attention aux sensibilités.

Le même cadeau pour tout le monde ?

La question que l’on se pose souvent quand on fait un cadeau d’affaires est : quel cadeau pourrait plaire à un grand nombre de personnes ? Si vous pouvez trouver des cadeaux qui peuvent quasiment plaire à tout le monde, la réponse à cette question reste ardue. Il demeure en général plus facile de faire plusieurs types de cadeaux d’affaires suivant les différentes appétences de vos destinataires.

Il s’agit alors de créer différentes catégories. Pour cela, il est nécessaire de lister toutes les personnes auxquelles vous comptez faire un cadeau d’affaires et essayer de les regrouper par exemple : les clients d’un côté et les collaborateurs de l’autre… Vous devrez parfois faire des distinctions, dans chaque catégorie, selon s’il s’agit d’un grand compte ou d’un plus petit. A défaut de pouvoir personnaliser chaque cadeau (car cela prendrait un temps chronophage ou tout simplement un budget trop important), rien ne vous empêche de personnaliser le mot d’accompagnement.

La difficile question du budget

Si les cadeaux d’affaires, et notamment ceux pour les clients, possèdent l’immense avantage d’être déductible du bénéfice imposable et que la récupération de la TVA est possible, les cadeaux offerts aux clients deux limites principales :

  • Le destinataire doit être un client et ils doivent être faits dans « l’intérêt et la bonne marche de l’entreprise »
  • La valeur des cadeaux doit rester proportionnée. Il ne s’agit pas de faire des cadeaux hors normes par rapport à ce que font vos confrères ou disproportionnées par rapport au CA généré

La limite de base est de 3000€. Au-delà, vous devais les déclarer sur le relevé des frais généraux. Attention également à la récupération de Tva qui connait certaines limites et notamment 69 € TTC par an et par bénéficiaire même si certaines exceptions existent.

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