Interview de Bernard Cohen-Hadad, vice-président de la CGPME 75. Il est également le fondateur des sites Internet « assurersapme.com » et « unproblemedassurance.com »
Qu’est-ce que la CGPME ?
CGPME signifie : Confédération Générale des Petites et Moyennes Entreprises. Ce sigle représente pour nous une réalité et un symbole. La réalité d’une action en prise directe avec les territoires économiques et le symbole d’une organisation indépendante au service exclusif des PME. Nous sommes donc une organisation patronale interprofessionnelle dont les objectifs sont de promouvoir et de défendre les PME. Présidée depuis 2002 par Jean-François Roubaud, la CGPME est un partenaire social qui représente plus de 1 500 000 PME françaises de l’industrie, du commerce, de l’artisanat et des services.
Quels sont les trois enjeux de la CGPME au niveau de l’île-de-France ?
Accompagner les PME dans cette période de crise et intervenir durablement auprès des banquiers afin qu’ils jouent leur rôle de prêteurs. Travailler à ce grand dessein que sont la non-discrimination et l’égalité des chances dans les PME. Favoriser la formation professionnelle et la transmission d’entreprises.
Quel est votre rôle ?
Pour défendre les PME, nous sommes présents dans des institutions telles que les Chambres de Commerce et d’Industrie, les Conseils de Prud’hommes, les Tribunaux de Commerce. à Paris, nous assurons le contact de proximité avec les PME et les élus. Nous animons également un réseau d’adhérents et de mandataires ce qui, en cette période de crise économique et financière, est notre grande priorité. Nous sommes également présents sur le terrain en île-de-France, à travers les CGPME locales, qui réalisent un travail exemplaire à destination des PME franciliennes. Ces entrepreneurs ont du mérite, car leur métier n’est pas le syndicalisme et ils agissent tous de manière bénévole.
Comment et pourquoi avez-vous adhéré à la CGPME 75 ?
A la suite d’une rencontre avec un adhérent chef d’entreprise lors d’une réunion thématique organisée sous l’égide de la ville. J’ai mis quelques semaines avant de me décider. Je craignais d’être « embrigadé ». Je me suis rendu compte que nous partagions les mêmes préoccupations sociales et économiques, les mêmes valeurs entrepreneuriales, la même conception de l’engagement citoyen. La liberté de penser son métier et de vivre pleinement son projet d’entreprise, c’est cela pour moi « l’esprit PME ».
Et si c’était à refaire ?
Je le ferais beaucoup plus tôt ! être seul dans son île, c’est très confortable, mais cela ne fait guère avancer ni les entreprises, ni la société.