Vous êtes porteur de projet, salarié d’un grand groupe ou dirigeant d’une PME et souhaitez ardemment vous lancer dans l’équitable, l’éthique, le responsable, et le solidaire, l’écologique, le local … bref faire grandir votre entreprise, votre association, vos enfants ou votre esprit …dans un monde plus « juste » et meilleur.
Vous connaissez par cœur l’agenda des COP, les objectifs du millénaire pour le développement, les principes de l’économie sociale et solidaire, les cahiers des charges des organismes de contrôles et/ou labels bio équitables et écologiques qui trônent sur votre bureau. Seulement…
Un changement dont vous pouvez être la source
Souvent la tendance est de considérer que c’est aux autres de se lancer. En effet, vous avez de nombreux projets à portée sociale et peu de moyens pour les réaliser. Il est naturel de se dire que le grand groupe leader dans votre secteur d’activité devrait ouvrir la voie et qu’il n’aurait besoin que d’un an pour développer une filière que vous mettriez 5 années sur vos propres deniers. A quoi bon vous lancer ? Il est naturel de se dire qu’il vaut mieux attendre qu’une entité ayant la capacité financière pour le faire ouvre la voie !
Mais vous le savez mieux que personne le changement vient toujours de la base, de ces entrepreneurs dans l’âme, salariés ou dirigeants de PME ou d’association qui décident un jour de prendre le risque d’aller à contre-courant ou hors des sentiers battus. La route est longue et difficile. Pourtant, le changement auquel vous aspirez n’arrivera pas sans vous. D’ailleurs, les grands groupes bénéficiant de la surface financière nécessaire pour réaliser vos projets n’attendent que vous Entrepreneurs et PME plus agiles et plus ambitieuses pour faire bouger les lignes. En attendant votre innovation économique à portée sociale, leurs ressources sont redistribuées dans des projets moins responsables… Alors qu’attendez-vous pour les guider ?
Un exemple pour une chaîne vertueuse
Seulement on a rarement envie d’être l’histoire des PME responsables, pionniers de la cosmétique biologique par exemple, qui se sont vu absorber ! Que ce soit Sanoflore et l’Oréal, Melvita et l’Occitane, les exemples sont nombreux… Qui a envie de voir son œuvre récupérée par un grand groupe ?
Vous a priori ! Si vous avez à cœur d’accroître l’impact de votre action. Veillez cependant à ne pas vous associer au premier venu ! En effet, céder une part ou la totalité du capital de son entreprise à un grand groupe peut-être la seule issue pour mener vos projets à terme. Est-ce à dire que vous vendriez votre âme au diable ? Tout dépend de votre aptitude à défendre vos valeurs. Et vous le savez mieux que personne, la ténacité est l’une de vos meilleures qualités d’entrepreneur.
Une réticence à travailler
Vous pouvez craindre le choc entre le carcan de la réglementation bio, équitable, RSE…et votre réalité d’entrepreneur. Votre quête d’indépendance et de liberté d’entreprendre est-elle compatible avec un système de contrôle et d’audit régulier par des tiers qui bien souvent ne connaissent pas les réalités de votre activité ?
Vous êtes plus libre qu’un entrepreneur « classique » car le monde de l’économie sociale et solidaire est en construction et vous en êtes l’artisan. Peu importe les audits et les cahiers des charges, vous saurez vous adapter voire améliorer ses systèmes de contrôle administratifs qui grèvent parfois votre activité. Ce, dès lors que l’entrepreneur social en vous recherche constamment l’équilibre entre son intérêt et celui de la société. C’est dans ce temps d’analyse et d’évaluation du champ des possibles, dans cette réflexion sur l’impact économique social et écologique de votre activité que réside votre liberté.