La marque Jolies Culottes vient de lever 1 million d’euros le 22 octobre 2019, après seulement une année et demie d’existence afin de construire la 1ère marque de lingerie qui répond aux attentes des femmes. Un lancement éclair de la part de deux jeunes fondatrices.
Une idée partie d’un constat simple
L’idée de Florie Ducamp Albert et Prune Aubry de monter l’entreprise vient d’un constat qu’elles font alors toutes les deux en 2015 : « nous trouvions que les marques ne proposaient pas de jolies culottes à moins de 15 euros et encore moins dans une logique responsable et engagée. Nous avions soit le choix entre soit de jolies choses mais relativement chères, soit des sous-vêtements moins jolis. Nous avons voulu proposer quelque chose d’unique qui réunisse prix, le bio et l’esthétisme ». Partant de cette idée, elles se décident dès 2018 à créer leur entreprise qui propose des produits bio, made in Europe, à petit prix et pour toutes les morphologies.
Ne pas créer sa structure juridique trop rapidement
Si les deux fondatrices ont rapidement monté leur structure juridique, elles conseillent aujourd’hui aux entrepreneurs de ne pas le faire. « Il faut créer la structure juridique le plus tard possible car après on reste éligible à un certain nombre d’aides pour les jeunes créateurs. Parfois les aides à la création ne durent qu’un an ou deux et sont conditionnées à la date de création de la structure, il faut donc créer le plus tard possible. Avec le recul, je pense que nous aurions fait différemment sur ce point. »
Un travail en amont très conséquent
Pour se lancer dans l’aventure, elles commencent par rechercher une usine. Elles n’en visitent pas moins d’une cinquantaine et souhaitent absolument fabriquer en Europe. Elles trouvent leur bonheur et optent pour une usine au nord du Portugal dans une entreprise familiale BIO et labellisée OEKO-TEX 100. Parallèlement, elles définissent le concept, le marketing, le tracé : un énorme travail sur le produit qui dure 8 mois. Le parti pris de la marque au niveau marketing séduit. Il s’agit de faire poser des femmes et que les photographies ne soient pas retouchées. « Nous voulions des femmes qui nous ressemblaient et non pas des mannequins. Nos produits vont du 34 au 48 et nous souhaitions que notre communication soit réelle et positive. ». Le positionnement est alors clair : il s’agit de proposer un produit au marché de masse.
Des fonds nécessaires au lancement de la marque
Elles constatent qu’elles auront besoin de fonds. La première production coûte cher et elles estiment la première série à 50 000 euros. Il leur faut donc lever des fonds. Elles mettent 8 mois à lever de fonds et ne recherchent pas n’importe quel investisseur : « Nous voulions des business angels qualifiés et nous avons donc sélectionné ceux-ci dès le premier tour ». Et le pari est réussi puisqu’elles parviennent à réaliser une levée de fonds d’un million d’euros. Nous leur souhaitons une magnifique réussite !