Les turbulences actuelles vous incitent à dépasser vos craintes. Vous avez repris le travail depuis quelques jours, voire quelques semaines. L’idée qui vous trottait avant le confinement devient une évidence. D’autant que vous devez encore suivre cette énième réunion avec votre N+1 et que vous savez pertinemment que, comme d’habitude, il va se faire mousser devant le big boss.
Ce soir, vous allez rentrer chez vous en vous disant que ça ne peut plus durer. Vous n’arriverez pas à dormir, pesant le pour et le contre de cette folle idée qui vous travaille… et finalement, le lendemain, une nouvelle journée commencera semblable à celle de la veille. Mais qu’est-ce qui vous empêche de vous lancer ?
Voici 3 fausses bonnes raisons de ne pas tenter l’aventure :
1. « Je n’ai pas d’idée précise et originale »
S’il fallait impérativement avoir l’idée géniale avant de créer sa boîte, il n’y aurait aujourd’hui pas beaucoup d’entrepreneurs. Il y a tout de même 550 000 entreprises créées chaque année en France ! Votre force, vous la puiserez d’abord dans votre désir de créer, de bâtir un projet en toute indépendance, de A jusqu’à Z. Mais l’idée devra faire son chemin. Plus vous en parlerez autour de vous, plus votre projet se fera précis. Ne perdez pas de vue qu’une entreprise est un organisme qui évolue avec le temps, qu’il faut sans cesse adapter. Et votre idée initiale, indispensable, peut ne pas mener à l’entreprise que vous dirigerez dans quelques années.
Ce qui fera la différence, c’est avant tout votre motivation. Prenez le temps de répertorier toutes les choses que vous aimez faire et toutes celles que vous ne voulez absolument plus faire. Vous pouvez utiliser le MindMapping, méthode d’organisation découverte par Tony Buzan dans les années 1960. Structuré dans votre réflexion, vous trouverez peut être l’idée géniale du futur ou, plus simplement, un projet que vous développerez en y apportant toute votre différence. Et si la page blanche vous effraie, faites appel à un coach qui pourra vous aider à mettre en valeur vos talents.
2. « Je ne sais pas vendre »
Vous avez trouvé le produit ou le service que vous voulez proposer mais voilà, vous êtes un super technicien, reconnu dans votre domaine, sans aucune expérience de la vente. Rien n’est impossible ! Vous avez réussi à convaincre votre famille et votre banquier du bien-fondé de votre projet, c’est déjà bon signe. Vous avez dû faire preuve de conviction dans votre présentation, il n’y a donc pas de raison que vous n’arriviez pas à convaincre des prospects à passer à l’acte d’achat. Vendre, c’est un métier et il existe de nombreuses formations pour vous aider à acquérir les bons réflexes de vendeur. Le plus difficile, ce sera le premier client. Pour persévérer, n’oubliez pas que vos clients satisfaits de vos prestations, deviendront vos meilleurs vendeurs !
3. « Je n’ai pas de réseau »
Vous avez probablement un réseau bien plus important que vous ne l’imaginez. Vos anciens patrons et collègues, vos amis, votre famille, vos voisins font partie de votre réseau qui ont eux-mêmes leur réseau ! Si ce n’est pas le cas, rien n’est perdu, il existe chaque jour de la semaine, dans toutes les villes, des évènements – des soirées et des petits déjeuners networking – qui permettent de développer un réseau. Le développement de votre entreprise prendra peut-être plus de temps car vous tisserez les relations que vous n’avez pas au fur et à mesure, mais vous rencontrerez pleins de jeunes entrepreneurs comme vous. Préparez bien votre présentation d’une minute et prévoyez un bon stock de cartes de visites !
« Choisissez un travail que vous aimez et vous ne travaillerez plus un seul jour de votre vie ». (Confucius)