Quel a été votre parcours avant de vous lancer dans l’entrepreneuriat ?
Intéressé par les questions de Droit et de politiques internationales et surtout pour œuvrer à un monde meilleur, je m’étais d’abord orienté vers un premier Master 2 en droits de l’homme et libertés publiques. Néanmoins, lors d’un stage à l’ONU, j’ai pu me rendre compte que travailler au sein d’organisations internationales ne correspondait pas à mes attentes, c’était trop bureaucratique à mon goût. C’est là que j’ai définitivement compris que ma vocation c’était d’être avocat, pour travailler à proximité des clients dans la défense concrète de leurs intérêts.
Digital native, j’ai grandi avec les technologies que j’ai toujours intégrées dans mon quotidien. Je savais que leur usage révolutionnerait le monde. Je me suis donc orienté pour être avocat dans ce secteur où se posait aussi des questions passionnantes de droits fondamentaux (cybercriminalité, vie privées et données personnelles ; liberté d’expression ; droits de propriété intellectuelle … )
A la fin de mes études, j’ai eu la chance de m’enrichir d’expériences professionnelles au sein de structures de premier plan, Direction Juridique de Lagardère Active et cabinet Nomos avant de collaborer au sein du cabinet Alain Bensoussan, leader français en droit de l’informatique.
Pourquoi vous êtes-vous lancé dans l’entrepreneuriat ?
Pour moi, c’était une évidence, à la fois parce que j’ai toujours eu des personnes intéressées par mes compétences même avant d’être avocat mais aussi et surtout car mes activités extra-scolaires et extra-universitaires ont cultivé une fibre entrepreneuriale. J’ai pratiqué jeune la voile en compétition à haut niveau, ce qui a été pour moi une école de la vie professionnelle. Le sportif et l’avocat entrepreneur ont des caractéristiques communes, tels que le goût la compétition et de la progression, le dépassement de soi, l’apprentissage de ces victoires mais aussi et surtout de ses défaites.
En 2012, j’ai donc créé le cabinet, La Motte Rouge Avocat, qui intervient principalement en droit des affaires en fournissant une expertise de pointe en droit des technologies, cybercriminalité, informatique, internet, e-commerce, propriété industrielle et droit des marques. À l’époque, j’étais assez jeune par rapport à la moyenne, la tranche d’âge de création tournant plutôt autour des40 ans alors que moi, j’en avais pas encore 30.
Comment avez-vous fondé votre cabinet ?
La particularité du Cabinet La Motte Rouge tient du fait que pour répondre à un besoin identifié nous avons constitué une équipe pluridisciplinaire. En effet, le cabinet est né de l’alliance innovante d’un avocat et d’un ingénieur Antoine Lerond. Ce dernier est diplômé de Télécom ParisTech et titulaire d’une licence de Droit. Il suit actuellement la formation du CEIPI pour devenir Conseil en propriété industrielle – Brevet.
Nous avons ainsi été des précurseurs convaincus que pour conseiller nos clients au plus juste dans le domaine des technologies il fallait avoir des compétences techniques fortes. Le fait de travailler avec un ingénieur « Legal-tech » nous a aussi permis de développer des outils et méthodes au service de la productivité et de la qualité juridique.
Sur ces questions nous sommes assez en avance. C’est pour ça que j’ai été nommé co-responsable pédagogique du cycle l’ « Avocat Connecté » au côté du Bâtonnier Christiane Feral Schuhl au sein de l’Ecole des avocats de Paris.
Quelles sont les avantages de votre cabinet ?
La marque de fabrique de notre cabinet c’est l’ «excellence accessible».
Ainsi notre priorité est d’offrir un service juridique de haute valeur ajoutée orienté opérationnel et résultat pour le client. Cette expertise, nous la voulons accessible par le biais d’honoraires attractifs. Nous pratiquons une très forte transparence et de la modération sur nos honoraires. Cela nous est possible grâce à la réduction des frais de structure et le développement d’outils technologiques au service de la productivité juridique et parce que nous sommes passionnés par notre métier avant d’être passionnés par l’argent.
Vous avez développé une offre récemment, pouvez-vous nous en dire plus ?
Nous avons lancé en mai dernier une offre qui s’appelle Avomarque dédiée à l’accompagnement des entreprises dans leur dépôt de marques, leur valorisation, mais aussi dans leurs problématiques judiciaires sur le droit des marques. Déposer une marque est un acte simple mais qui présente de vrais risques, ce qu’oublient parfois de préciser certains acteurs. Nous avons développé une méthode pour visualiser ce risque, qui permet de prendre des décisions opérationnelles pour déposer une marque de manière plus sûre et s’éviter des déboires financiers et d’images qui sont très élevés dans ce domaine.