Interview de Florent Bourgeois, fondateur et PDG  de TWICPICS, référence en traitement et création d’images

Interview de Florent Bourgeois, PDG et cofondateur de TwicPics, qui est devenue la référence en création et traitement d’images pour le Web, ne manque pas d’idées pour développer son entreprise.

Comment vous est venue l’idée de TWICPICS ?

Avec les 3 fondateurs historiques nous nous connaissons depuis plus de 15 ans. Nous avons monté une première boite qui s’appelait AgoraBiz.com que nous avons revendu au groupe SeLoger. Nous avons créé une agence web de développement dont la spécificité est d’accompagner des start-ups en création d’entreprise sur tous les aspects techniques. Les images aujourd’hui, doivent être faites pour toutes les tailles d’écran et pour y répondre nous avons décidé alors de réaliser un prototype et de quitter le monde du service et de retenter une aventure entrepreneuriale du côté produit.

Quelle est la plus-value et cela a-t-il marché rapidement ?

Pour nos clients, c’est de leur garantir que les visuels que nous délivrons vont toujours avoir la meilleure qualité visuelle et la meilleure performance en termes de chargement. Comme les images représentent le facteur numéro 1 de lenteur sur internet, nous leur proposons un temps de téléchargement de page optimum. Celui-ci a des impacts très forts sur le business des clients et donc sur le taux de rétention, la conversion, le SEO et en conséquence sur le business et le ROI. Nous leur faisons économiser beaucoup de temps de développement, de maintenance, d’architecture, d’infrastructure.

Y a-t-il une difficulté différente par rapport à Agorabiz ?

Oui, nous étions une marketplace et nous mettions les gens en relation les uns avec les autres. Pour Twipics, il s’agit d’un SAAS (Software as a service) et la vente de celui-ci est complètement nouvelle. C’est d’ailleurs pour cela qu’alors que nous étions trois fondateurs avec des profils techniques, nous avons décidé de recruter un autre associé sur la partie commerciale.

Où en êtes-vous du développement ?

Nous avons essayé en premier d’acquérir de belles références. Il fallait être crédible car si nous tombions, il n’y avait plus d’images sur le site web du client. Il y avait donc une problématique de confiance. C’est la raison pour laquelle nous avons très vite cherché à acquérir de gros clients comme L’Oréal, Rakuten, 20 Minutes pour rassurer nos prospects. Une étape aujourd’hui réussie puisque nous les comptons parmi nos références.

Pour l’avenir, quelles sont les perspectives ?

La grande perspective qui fait partie de l’ADN de l’entreprise est qu’il s’agit d’un self-service. Toute personne qui vient sur le site ou la plateforme peut payer avec sa carte bleue et utiliser la solution. Nous sommes par définition une entreprise internationale. Il faut que nous soyons l’intermédiaire entre le producteur de l’image et ceux qui vont l’utiliser. Ceci pour tous types d’entreprises et dans n’importe quel pays.

Comment allez-vous remporter ce challenge ?

Nous devons faire connaître la marque et en particulier chez les acteurs qui font du web leur business donc notamment l’e-commerce, le monde du voyage, de l’événementiel, des social médias… et cela grâce au marketing ou la commercialisation.

Quel est votre facteur clé de succès ?

Le facteur clé de succès d’un point de vue intrinsèque c’est que nous étions les premiers consommateurs de notre solution et en conséquence nous savions comment la développer. Ensuite, nous avons eu la chance d’avoir rapidement de très beaux clients, ce qui a été accélérateur considérable. Enfin, nous avons été sélectionnés dans de nombreux accélérateurs et incubateurs reconnus dès les débuts avec Station F, l’incubateur d’HEC, par 50 Partners ou encore Wilco, autant de partenaires qui nous ont permis d’accélérer rapidement.

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