Internet que ce soit pour des innovations, que ce soit pour lutter contre les pirates, que ce soit pour vendre ses premières idées qui ont conquis la planète, il ne cesse de capter toutes les attentions et nous défie de pouvoir se passer de lui.
La panne mondiale « n’a pas été causée » par une cyberattaque
La panne mondiale d’Internet qui a affecté jeudi des banques et des compagnies aériennes un peu partout dans le monde, n’a pas été causée par une cyberattaque, a affirmé ce vendredi le fournisseur américain de services Akamai. Cette coupure a touché les compagnies aériennes American Airlines, Delta Air Lines, United Airlines et Southwest Airlines ainsi que la plupart des grandes banques d’Australie, privant leurs clients d’accès à leurs sites Internet et à leurs applications. Le fournisseur américain de services a précisé dans un communiqué qu’environ 500 de ses clients avaient été privés de connexion à Internet du fait d’un problème avec l’un de ses produits de sécurité sur le réseau.
Selon Akamai, le problème a été résolu en un peu plus de quatre heures mais la plupart des sites Internet n’ont été mises hors service que pendant environ une heure. L’origine de la panne est un problème de routage des données, lié à un produit visant à éviter les attaques par déni de service (DDoS).
Cette opération consiste en un envoi massif de données sur un serveur pour le rendre inopérant. en réalité, cette panne est le dernier incident en date à concentrer l’attention sur la stabilité des plateformes Internet vitales pour l’économie et sur le rôle clé joué par une poignée d’entreprises, pour la plupart inconnues du grand public, dans le fonctionnement du Web. La semaine dernière, des sites de médias et du gouvernement américains, notamment ceux de la Maison Blanche, du New York Times et d’Amazon, ont été temporairement hors service par un problème survenu chez la société américaine Fastly qui offre un service pour accélérer la vitesse de chargement des pages Internet.
DataDome, la start-up qui lutte contre les robots malveillants
La jeune pousse tricolore a développé une solution SaaS qui aide les entreprises à se protéger contre les cyberattaques menées par les robots. Elle vient de boucler une levée de fonds de 30 millions d’euros et veut renforcer sa présence aux Etats-Unis. Fondée en 2015, DataDome a développé une solution qui aide les entreprises à se protéger contre les cyberattaques menées par les robots malveillants. Ces dernières peuvent être de plusieurs ordres : l’extraction (scrapping) de data, l’usurpation de comptes, les attaques par déni de services, la fraude aux paiements, etc… « Il y a toujours des hackers derrière les robots », rappelle Fabien Grenier, le patron de Datadome.
« Le robot est un vecteur qui démultiplie la puissance d’une attaque. Il permet par exemple de toucher des dizaines de milliers d’adresses IP ou d’attaquer une dizaine ou une quinzaine de lieux de façon simultanée ». DataDome a ainsi développé une solution SaaS de détection des robots, alimentée par l’IA. La jeune pousse revendique 160 clients, parmi lesquels Rakuten, Blablacar, La Redoute, La Fourchette, Saint Gobain, Axel Springer, le « New York Times ». Un marché en forte croissance.
Le créateur du World Wide Web vend aux enchères sa propre création sous forme de NFT
Tim Berners-Lee, le créateur du World Wide Web, vend aux enchères sa propre création sous forme de NFT. L’enchère commencera à 1000 dollars et sera reversée aux associations. Du 23 au 30 juin, la vente pour obtenir ce précieux NFT, intitulée “This Changed Everything”, sera menée par la maison de ventes aux enchères d’œuvre d’art et d’objet de collection Sotheby’s. L’acquéreur du NFT obtiendra les fichiers originaux contenant le code source écrit par Tim Berners-Lee, constitué d’environ 9 555 lignes de code. Ces dernières comprennent trois langages et protocoles : HTML, http et URIs, ainsi que les documents HTML originaux qui ont aidé les premiers utilisateurs du web à comprendre comment l’utiliser. Les NFT permettent à n’importe qui de devenir propriétaire d’une œuvre numérique. Ces jetons sont régis par un canal numérique sécurisé appelé “ blockchain ”, qui offre une totale transparence sur les transactions en jeu.
Mais pourquoi donc devenir propriétaire ? c’est le fait qu’aucun NFT ne soit identique à un autre et qu’ils apparaissent comme des objets de collection. Aujourd’hui, de nombreux secteurs utilisent ces jetons, comme l’art ou la mode. Plusieurs œuvres ont été acquises de cette façon. En mars 2021, Jack Dorsey, PDG de Twitter, avait vendu son premier tweet pour 2,9 millions de NFT.Mais la richesse des propriétaires de NFT est limitée à des droits très théoriques, car les œuvres qu’ils acquièrent sont toujours accessibles en ligne, et surtout duplicables.