Que vous soyez présent sur la toile ou que vous disposiez d’une surface de vente ou de locaux, inspirer confiance est souvent nécessaire pour que vos ventes se réalisent. Quelques préalables sont à réaliser si vous ne souhaitez pas que vos prospects hésitent à passer commande chez vous.
Ne pas oublier les mentions légales
Quand vous êtes présent sur la toile, un des impondérables restent d’avoir vos mentions légales à jour. Inutile de vous dire que si on ne peut vous contacter ou si vous semblez une société fantôme, vous aurez vite tendance à faire fuir même les prospects les plus convaincus. Certaines obligations existent sur la toile et les respecter constitue une base. La loi pour la confiance dans l’économie numérique impose ainsi que si vous mettez en place un « service de communication au public » en ligne, vous devez donner des informations sur votre hébergeur (raison sociale, adresse, numéro de téléphone) mais surtout pour votre société (raison sociale, adresse du siège, numéro de téléphone, nom du directeur de la publication, noms de l’ensemble des éditeurs du site) et si vous êtes une personne physique (votre nom, prénom, domicile ainsi que le nom du directeur de la publication).
Avoir des recommandations/ avis clients
Se faire recommander notamment par un utilisateur de votre solution reste l’une des méthodes les plus fortes pour que la confiance règne. Il s’agit d’un des vecteurs les plus puissants d’acquisition et de transformation puisqu’on voit mal pourquoi l’expérience réalisée par une autre personne serait différente de la sienne. De la même manière, proposer des avis clients restent une bonne pratique surtout quand ils n’ont pas l’air d’être faux ou sont « vérifiés ». Ils inspirent la confiance et sont souvent des pairs de la personne qui souhaite vous acheter. Certaines entreprises n’hésitent pas à mettre en contact leurs clients avec d’autres pour leur questionnement. Une bonne manière d’inspirer la confiance mais qui peut vite ennuyer certains de vos clients si vous en abusez.
Adopter la bonne attitude
La confiance est avant tout une question d’attitude. Plus vous vous montrez sur de vous et que l’on voit que vous maitrisez votre sujet, plus la confiance que vous inspirez sera grande. La bonne attitude passe par l’acquisition du vocabulaire de votre secteur mais également par les questions que vous allez poser. Un graphiste posera immédiatement ainsi certaines questions relatives à son métier comme par exemple le format désiré pour des images ou leur qualité (300 dpi souvent par exemple pour un document que vous allez imprimer). Si vous ne comprenez pas ce qu’on vous dit, autant dire que vous allez vite vous retrouver face à de la méfiance en face de vous. La bonne attitude passe également par votre manière d’être, même si, paradoxalement parfois l’excentricité peut rassurer notamment dans les milieux artistiques.
Donner le maximum d’informations
Si vous souhaitez rassurer votre interlocuteur, lui donner le maximum d’informations restent une bonne pratique notamment quand elles lèvent des zones d’ombre. L’information peut prendre plusieurs formes et il peut autant s’agir de visuels que de descriptifs. Plus vous donnerez d’informations, plus vous rassurerez votre client. S’il s’agit parfois d’être concis et de ne pas non plus fournir des modes d’emploi pour ceux qui ne le désirent pas, il faut que les diverses interrogations de votre interlocuteur trouvent des réponses, parfois écrites. A noter que les informations données à l’oral ne rassurent pas tout le temps et que vos prospects peuvent désirer une confirmation écrite.
Editer des documents professionnels
Rien de pire pour tuer la confiance que des documents qui ne le sont pas. Fautes d’orthographe, visuels flous ou encore papier de mauvaise qualité nuisent à votre image. Il vaut mieux parfois ne pas fournir un document que d’en fournir un qui mette à mal l’image de votre entreprise. S’il peut être tentant parfois de vouloir faire des économies, elles peuvent s’avérer contre-productives. Prenez le temps de bien vérifier vos documents afin que le lecteur ne se retrouve pas dans la difficulté. Si les coquilles peuvent se comprendre, un minimum de qualité est à respecter si vous ne souhaitez pas voir votre prospect s’en aller après avoir lu vos brochures.
Avoir un service client efficace
Si ce n’est pas toujours évident ou semble parfois peu utile d’avoir un service client. Il reste toujours apprécié d’avoir un interlocuteur facilement joignable. La difficulté dans ce domaine reste parfois que certaines personnes abusent des numéros ou de la possibilité de vous joindre et que répondre à tout le monde peut vite devenir chronophage notamment quand on vous appel de manière opportune. Si vous ne souhaitez pas mettre en place de service téléphonique, répondre dans un délai raisonnable, 72h maximum, reste un impondérable dans le cas où vous avez affaire à un client. Si vous tardez trop dans vos réponses au niveau de la commercialisation, vous risquez fort d’attirer la défiance sur votre service après-vente.