L’insécurité de l’emploi est, on a pu le constater maintes fois, un facteur de détresse psychologique mais dans un contexte de crise elle devient un facteur aggravant dans l’état de santé psychologique des salariés. Ainsi ¼ des salariés disent avoir peur de perdre leur emploi générant un taux de détresse psychologique pour 61% d’entre eux. Elle est sans surprise beaucoup plus forte chez ceux en chômage technique avec 49% d’entre eux qui ont peur.
La santé psychologique de ces populations sera un élément clef dans leur capacité de rebond ou lors de la reprise. C’est un facteur très important à prendre en compte et qui aura nécessairement un impact sur la relance économique du pays.
Christophe NGUYEN
CEUX EN CHÔMAGE TECHNIQUE TOTAL ONT UN TAUX DE RISQUE DÉPRESSIF DE :
L’insécurité de l’emploi est depuis toujours un facteur de détresse psychologique. Elle est sans surprise beaucoup plus forte chez ceux en chômage technique. La santé psychologique de ces populations sera clef dans leur capacité de rebond ou lors de la reprise.
L’ABSENTÉISME
Ces résultats montrent un certain manque de confiance des salariés envers leur direction générale depuis la crise COVID19. Aux yeux des salariés, les directions générales ne leur paraissent pas conscientes de la situation de leur état psychologique. Les résultats sont assez révélateurs d’un besoin d’agir différemment sur les thématiques de prévention des risques psychosociaux en entreprise. Les labels n’étant pas suffisants.
Les salariés regardent avec méfiance leur direction
Les informations sans cesse délétères depuis plusieurs mois relayées par une presse qui les répètent en boucle de manière quotidienne n’a fait qu’empirer la perte de confiance.
Avec la crise, 4 salariés sur 10 affirment avoir perdu confiance envers la direction générale de leur entreprise et 2/3 des salariés pensent que les entreprises n’assument pas les dégâts psychologiques qu’elles provoquent et 6 salariés sur 10 pensent que leur direction ne se rend pas compte de l’état psychologique des salariés et n’agit pas en fonction.
Ces résultats montrent un certain manque de confiance des salariés envers leur direction générale depuis la crise COVID19. Aux yeux des salariés, les directions générales ne leur paraissent pas conscientes de la situation de leur état psychologique. Les résultats sont assez révélateurs d’un besoin d’agir différemment sur les thématiques de prévention des risques psychosociaux en entreprise. Les labels n’étant pas suffisants.
Christophe NGUYEN
« Ces résultats montrent un certain manque de confiance des salariés envers leur direction générale depuis la crise COVID19. Aux yeux des salariés, les directions générales ne leur paraissent pas conscientes de la situation de leur état psychologique.
Les résultats sont assez révélateurs d’un besoin d’agir différemment sur les thématiques de prévention des risques psychosociaux en entreprise. Les labels n’étant pas suffisants. La question du bien-être psychologique doit être portée par les comités de direction. »
On n’apprend pas du jour au lendemain à manager des salariés en télétravail
Contrairement au début de la crise, les télétravailleurs sont toujours les plus exposés à la détresse psychologique. Ils font malgré tout la part des choses : après la crise, le souhait de rester en télétravail à 100 % reste minoritaire mais quasiment 8/10 veulent pouvoir télétravailler 1 à 3 jours par semaine. Les managers sont les plus en difficultés car « empêchés » de pouvoir « bien manager ». La pérennisation du télétravail devra passer par des évolutions managériales, des changements d’organisation du travail et notamment la réduction de la taille des équipes pour 1 manager / 2.
Christophe NGUYEN