Les innovations ont fleuri mais elles se heurtent parfois à des circonstances qui les obligent à nouveau à innover comme le phénomène climat, la pénurie de certains composants ou matières premières aux risques de devoir mettre la clef sous la porte. L’innovation, depuis une décennie, s’impose en flots continus dans tous les secteurs et dans toutes les activités de l’entreprise conduisant les entreprises, les collaborateurs, les clients et les partenaires à changer leur manière de travailler et à sans cesse s’informer, anticiper et s’adapter.
Le client, les partenaires
Les clients comme les partenaires se confrontent à la réalité de l’innovation de ses apports et de ses contraintes. Dans un monde devenu planétaire, il est devenu crucial pour chacun de développer une écoute, une nouvelle écoute et une vision en se débarrassant de ses idées reçues, de ses habitudes. Et il est vrai que rien n’est plus difficile que de devoir constamment anticiper, s’adapter. Chaque innovation demande un coût en temps et en budget : se former, dépasser les limites et accepter de changer dans le confort des habitudes.
Les entreprises ont dû par exemple se doter de sites internet, certes rémunérateurs à la longue comme l’acquisition d’une nouvelle clientèle, mais elles ont dû investir un budget pour les créer et aussi investir le temps des collaborateurs pour les former au détriment dans un premier temps de leurs tâches, créant ainsi des retards et du stress et en contraignant chaque collaborateur à s’adapter à ce nouvel outil devenu omniprésent dans la vie professionnelle.
La veille concurrentielle
Pour pouvoir répondre aux d’innovations, il faut développer un sens aigu de l’étude de ses innovations : savoir si elles sont porteuses de chiffre d’affaires dans l’avenir et si elles vont devenir un marché pérenne. Combien d’entrepreneurs se sont vus dépasser par des innovations plus pointues et n’ont pas vu venir les nouvelles innovations.
L’implication des collaborateurs
Le rôle d’un dirigeant d’entreprise n’est plus aujourd’hui de donner des ordres et de veiller aux faits et gestes de ses subordonnés mais au contraire, de leur permettre de prendre des initiatives et de développer leur autonomie.
Leur accorder confiance et liberté leur permet de forger les performances ainsi que leur sens de la créativité. Pour ce faire, le manager doit favoriser la communication interne, et effectuer une démarche participative pendant laquelle il consulte l’avis de ses collaborateurs. Un lancement de projet nécessite par exemple cette démarche. Une seule personne n’a pas toutes les compétences ni un assez grand esprit de créativité pour tout imaginer, ce qui nécessite cette démarche participative. Les forums, les boîtes à idées ou les séances de brainstorming sont également des idées envisageables.
La gestion de l’innovation
Gérer l’innovation c’est d’abord avant tout anticiper c’est-à-dire s’informer et ne pas penser que les innovations mettront du temps à s’installer : Amazon en quelques mois est devenue incontournable que ce soit pour la livraison ou pour ses autres activités et à imposer son rythme et sa loi aux entreprise partenaires ou concurrentes.
Les sites e-commerce sont confrontés non plus à une concurrence uniquement dans l’hexagone mais planétaire et là aussi il faut avoir conscience que les besoins et des habitudes de chaque pays pour ne pas se retrouver avec des impayés ou une commande sur les bras.
Entrer dans le domaine de l’innovation demande forcément la maîtrise des différents processus qui s’y rattachent. On peut citer l’exemple du coût rattaché à l’innovation, de sa durée ainsi que des résultats. Une innovation est limitée dans le temps, l’entreprise doit donc être toujours en veille pour voir l’évolution de l’environnement du marché ainsi que des besoins des consommateurs. Aussi, il ne faut pas oublier que les risques existent toujours dans un investissement.