Idées business sur fond de fraude et de fiction

Légende ou réalité, la tarte tatin serait issue d’une maladresse de Caroline et Stéphanie Tatin, deux sœurs férues de confection de tartes aux pommes, fin 19e début 20e siècle. On dit qu’un jour, l’une des tartes aurait été enfournée retournée par étourderie. Depuis, l’on continue à confectionner et commercialiser cette pâtisserie éponyme de pommes recouvertes de pâte, même dans l’industrie agro-alimentaire.

Nous entendons souvent parler des idées business de la crise mais qu’en est-il de ceux basés sur l’erreur, la fraude ou la duperie ?
Nous allons utiliser, ici, la tromperie sur la viande de cheval dans les plats cuisinés comme teaser pour un court brainstorming business.

Des idées nouvelles dans la consommation

Bien que le bio et le manger local fassent déjà partie de l’arsenal du consommateur avisé et responsable, en quoi ce cas peut-il nous être utile pour envisager des offres sur des habitudes de consommation différentes ?
En l’occurrence, nous prendrons pour base les préoccupations du consommateur en rapport avec les plats cuisinés, si tant est qu’il ne puisse s’en passer.

Partant du besoin de ce consommateur mécontent d’avoir été trompé ; que lui reste-t-il sinon des solutions radicales générées par la perte de confiance ? Il souhaitera par exemple :

• Connaître la composition d’un plat à l’ingrédient près
• Contrôler lui-même ce qu’il a dans son assiette
• Fabriquer lui-même ses plats cuisinés …

L’attente de notre consommateur est la confiance dans l’alimentation qui lui est proposée : réalité de sa composition, traçabilité de la fabrication à l’assiette, qualité nutritionnelle, responsabilité sociétale…

Par quelles solutions souhaitera-t-il qu’on réponde à ses attentes ?

• Réduire, voire supprimer les intermédiaires
• Augmenter les contrôles et les garanties
• Proposer une cuisine rapide à préparer soi-même
• Mettre sur le marché des outils de contrôle maison
• Proposer des plats cuisinés uniquement à base de produits locaux …

Un langage universel dans la distribution

« BF », sur l’étiquette, signifie bœuf ou « Bone Free » ? Comment faire parler les étiquettes de manière univoque ? Comment s’assurer que ce qui est dans notre assiette est bien ce que mentionne l’emballage ?

Vive l’avènement de l’étiquetage universel. C’est magique, en zone de fabrication, en entrepôt, en magasin, chez soi, c’est la même langue pour tous. L’étiquette nous livre ses secrets en langage clair ; enfin, nous savons tout et de manière irrévocable !

Du disruptif dans la cuisine

Imaginez toutes les cuisines équipées d’un « petit laboratoire » qui permette de passer les plats cuisinés au scanner alimentaire pour en livrer la composition de manière instantanée sur votre tablette. Ou encore le « kit des ménages avisés » qui pourront analyser un plat, tel un biologiste en cuisine. D’un simple prélèvement, le petit extracteur dévoile ses résultats.

Plus bucolique maintenant : équipés de leurs barquettes recyclables, les nouveaux cuisiniers font le tour des villes et villages pour confectionner avec vous des plats cuisinés maison à glisser au congélateur. C’est le nouveau concept de cuisine participative pour les amateurs du tout prêt chez soi.

Ainsi, au fil de l’actualité, notre catalogue à idées prend corps. Mais une idée n’est qu’un engin sans turbine ou n’en est gratifié que celui qui la transforme en une affaire lucrative !

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