Alors que la grève fait rage et que chacun doit faire face aux difficultés inhérentes et trouver des solutions pour se déplacer, certains profitent des conséquences de celles-ci pour multiplier leur chiffre d’affaires comme jamais. Zoom sur ces entreprises qui n’ont rien perdu avec les mouvements sociaux.
Les transports alternatifs en premier
Il s’agit de ceux qui ont peut-être le mieux vécu la situation. Ainsi, Il suffit de voir le nombre de trottinettes électriques ou vélos qui circulent en ce moment à Paris pour comprendre qu’ils sont les grands gagnants de la grève. Il y aurait eu augmentation proche de 90% par rapport aux mois précédents. On pourrait même dire qu’ils y ont gagné sur le temps puisque de nombreux usagers se sont créés des comptes pour les grèves et qu’ils continueront à utiliser ses transports par la suite. On peut également penser aux scooters qui ont le vent en poupe lors de ses grèves
Les cars, autocars et covoiturage.
La demande a doublé pour eux qui vont jusqu’à organiser des rotations supplémentaires pour parer à la suppression des trains. Flixbus et Blablabus peuvent se frotter les mains puisqu’ils n’existent aujourd’hui plus que ces deux grandes compagnies sur le marché. Le gouvernement aurait même fait une demande expresse aux deux compagnies afin qu’elles déploient des cars pour assurer les liaisons interurbaines en Ile de France. Leurs problématiques ? Trouver des sous-traitants capables d’augmenter le nombre de véhicules et de chauffeurs.
Certains commerces de proximité
L’incapacité ou la difficulté à se rendre en grande surface pour bon nombre de citadins est également pour certains commerces de proximité. D’autres auront connu la tendance inverse et notamment certains cafés qui se sont vus désertés. Cependant, certains marchés, par exemple, ont eu la part belle. Et il n’y avait qu’à constater le monde présent pour comprendre que le succès rencontré cette année a pour origine la grève. La tendance a été de prendre des produits près de chez soi plutôt que de se déplacer et de découvrir des commerçants avenants et qui leur font l’article.
Les e-commerçants ?
Si on a pu penser que les e-commerçants ont profité de la grève, il semblerait que ce ne soit pas le cas. Selon des propos recueillis par le Monde auprès de la Fédération de l’e-commerce et de la vente à distance (Fevad) « Une étude, réalisée auprès d’un panel d’une trentaine de sites d’e-commerce leaders [pure players et distributeurs], représentant un tiers des ventes d’e-commerce de produits, montre que, sur la période allant du 5 au 9 décembre, le chiffre d’affaires des sites était en recul de 4 % par rapport à l’an dernier, alors que la référence de décembre 2018 avait déjà été affectée par le mouvement des “gilets jaunes” ».
Les VTC
On aurait pu s’en douter puisqu’elles adaptent leur prix en permanence et en temps réel l’offre et la demande. Avec également une tarification horokilométrique, les prix flambent forcément même si on leur accorde que rester bloquer dans des bouchons n’est peut-être pas le plus agréable pour eux et qu’il n’y gagne pas forcément sur ce critère. Les VTC n’auraient donc pas une augmentation du volume de courses mais bien de la durée de celles-ci et donc du prix.
Si la plupart des entreprises ont souffert des grèves, certaines peuvent donc se réjouir et espérer qu’elles durent le plus longtemps possible.