Pendant la soirée de présentation des vœux aux acteurs du numérique fin janvier, le gouvernement a annoncé la stratégie qui lui permettra de lancer la « French Tech Hubs » sur le marché mondial.
Selon Emmanuel Macron et Axelle Lemaire, cette année est l’année de l’accélération du French Tech à l’international. L’annonce a été proclamée devant des invités de marque et des représentants des neufs territoires labellisés, dont Lille, Grenoble, Lyon, Montpellier, Bordeaux, Aix-Marseille, Nantes, Rennes et Toulouse.
Une ouverture vers l’international
Suite au lancement de la labellisation des métropoles French Tech l’année dernière, le gouvernement choisit d’aider les start-ups à se développer sur le marché international. Le but est d’attirer l’attention des investisseurs, les entrepreneurs ainsi que les talents vers les entreprises du pays.
Londres, Singapour ou Tel-Aviv recevront ainsi les labels « French Tech Hubs », au même titre que les régions internationales propices à l’innovation comme Londres, Sao Paolo, Singapour ou Tel-Aviv. Les entreprises recevront une labellisation par l’État s’ils répondent aux critères imposés.
L’État ne les financera pas, mais le ministre les encourage à prendre le maximum de risques pour réussir. Le principal objectif est de provoquer la mobilisation collective, mais surtout de rassembler les acteurs publics comme Business France, les chambres de commerce, les collectivités ainsi que les consulats, les start-ups et les différents investisseurs.
La plateforme d’attractivité internationale
Les deux ministres ont également proclamé le lancement de la plateforme d’attractivité internationale de la French Tech. Le programme sera financé par un budget de 15 millions d’euros. Les opérations seront réalisées par Business France. L’organisme sera d’ailleurs présent dans les différents festivals et salons à l’international, à l’image du CES de Las Vegas, pour effectuer la promotion du label. Cela permet d’augmenter la notoriété et la visibilité des entreprises françaises, mais également de les encourager à progresser.
Business France fera appel aux acteurs privés ainsi qu’aux entrepreneurs afin qu’ils présentent des actions objectives, pour aider à faire progresser cet écosystème français de façon collective.