Associé de l’étude Abitbol & Rousselet, l’administrateur judiciaire Frédéric Abitbol a su se faire un nom dans le restructuring via la gestion de dossiers complexes et médiatiques. Sa méthode ? Respecter toutes les parties afin de trouver une solution qui sauve à la fois l’entreprise et ses emplois.
Frédéric Abitbol est un administrateur judiciaire qui a l’habitude des dossiers médiatiques : Casino Partouche, Rallye, SNCM, Doux, Pierre & Vacances Centers Parcs, William Saurin, Rallye, Conforama, Girondins de Bordeaux ou encore groupe Tapie. A chaque cas, plusieurs centaines de millions d’euros sont en jeu, et même des milliards d’euros de dette concernant le groupe Casino.
La mission de Frédéric Abitbol consiste à accompagner les sociétés cotées ou non, les entreprises sous LBO, les groupes nationaux et transnationaux, mais également les ETI/PME rencontrant des difficultés dans le cadre de procédure amiable de prévention (conciliation et mandat ad hoc). L’administrateur judiciaire cherche à trouver des accords avec toutes les parties prenantes d’une entreprise (créanciers, actionnaires, pouvoir publics…) pour assurer son sauvetage et protéger les emplois qu’elle porte.
« Dans le monde juridique anglo-saxon, on donne tout le pouvoir aux créanciers, ils sont considérés comme les premières victimes. Dans le monde juridique français, l’entreprise est un bien commun à préserver. La priorité est d’aider les sociétés en difficulté à préserver leur activité et les emplois », précise Frédéric Abitbol.
Après avoir exercé sept ans comme collaborateur de l’administrateur parisien Régis Valliot, puis être devenu son associé, Frédéric Abitbol a décidé de monter en 2014 sa propre étude avec Johanna Rousselet. Nommée Abitbol & Rousselet, elle se situe avenue Foch, à deux pas de la Place de l’Etoile.
Si des groupes importants font appel à Frédéric Abitbol, c’est parce qu’il a su devenir incontournable pour les règlements de contentieux à l’amiable, et positionner son étude comme une référence vis-à-vis des dossiers de procédures collectives.
Ce diplômé d’HEC pose un regard lucide sur chaque dossier difficile, dit les choses et veille à respecter toutes les parties prenantes. Grâce à cette méthode, et à une conception sociale et humaine de son métier, il arrive à convaincre ses clients de faire les efforts nécessaires afin de trouver une solution durable.
Selon la mandataire judiciaire Valérie Leloup, Frédéric Abitbol est un redoutable négociateur disposant d’une analyse des rapports de force et d’une acuité lui permettant d’acquérir immédiatement « une vision de l’endroit où il veut aller dans le dossier et de mener les négociations pour y parvenir, avec habileté et de manière non conflictuelle ».
Frédéric Abitbol tient également son succès de ses capacités d’analyse et d’anticipation. « Plus on traite un problème tôt et moins il a eu le temps de se propager, de se diffuser à toutes les couches de l’entreprise », indique-t-il.
Les compétences et le savoir-faire de Frédéric Abitbol ont été salués par ses pairs en janvier 2022, lorsqu’il a été élu président du Conseil national des administrateurs judiciaires et mandataires judiciaires (CNAJMJ).