Les finances selon l’adage, c’est le nerf de la guerre. les préoccupations dues aux fermetures d’entreprises de tous les secteurs ne laissent aucun entrepreneur indifférent. Quelques actualités sur les finances.
Amsterdam, la nouvelle place boursière d’Europe
Londres perd son statut de première place financière d’Europe et laisse son trône à une autre capitale européenne. Affaiblie par le Brexit et le COVID-19, c’est Amsterdam qui profite des conséquences de ces deux événements en devenant la nouvelle place boursière européenne. Près de 9,2 milliards d’euros d’actions ont été négociées chaque jour sur les différentes plateformes de la Bourse d’Amsterdam en janvier, « soit quatre fois plus qu’en décembre », contre 8,6 milliards d’euros pour la City anglaise, selon des données de CBOE Europe, l’une des principales plateformes de négociation d’actions européennes. 6,5 milliards d’euros de transactions de l’Union européenne ont été transférés de Londres rien qu’au lendemain de sa séparation officielle avec l’union douanière et le marché commun, dans d’autres capitales européennes comme Paris.
Des prévisions optimistes pour l’économie européenne en 2021
Même si la pandémie reste toujours omniprésente, les campagnes de vaccination successives dans l’ensemble de l’Union européenne mis en place depuis fin 2020 incitent les experts économiques à l’optimisme. La Commission européenne table sur une croissance de 3,8% en 2021 et de 3,9 % en 2022 tandis que le PIB européen devrait retrouver son niveau d’avant la crise l’an prochain.
C’est une prévision moins forte qu’attendu car Bruxelles planchait à l’automne sur une croissance de 4,2% avant l’annonce de nombreux reconfinements dans plusieurs pays européens. Mais c’est l’accélération progressive des vaccinations jusqu’à l’été qui devrait donner des bonnes couleurs au deuxième semestre de 2021 et au premier semestre de 2022. La France, fortement affaiblie avec une chute de 8,3 % de son PIB en 2020, devrait rebondir plus fortement que ses voisins avec une croissance de 5,5 % en 2021 et de 4,4 % l’année suivante, grâce notamment au plan de relance.
Mastercard s’ouvre aux cryptomonnaies
La folie des cryptomonnaies semble toucher les plus réfractaires et les mastodontes du système bancaire. Après la Bank of New York Mellon, la plus vieille banque américaine, c’est au tour de MasterCard de se laisser séduire par les monnaies virtuelles. La célèbre entreprise de système de paiement a annoncé mi-février à ses clients, qu’ils pourront dépenser leur monnaie virtuelle chez des millions de commerçants, que ce soit en ligne ou en boutique.
Reste que le géant bancaire ne veut s’ouvrir pour l’instant qu’aux devises au cours stable, les « stablecoins » comme Tether, Gemini Dollar et bientôt Diem, la monnaie virtuelle de Facebook. Exit donc le Bitcoin ou l’Ethereum, qui semblent pour celui-ci être trop instables, peu fiables et sécurisés actuellement sur le marché. Preuve qu’elle souhaite plus que tout se faire un nom dans le monde des monnaies virtuelles, elle détient 89 brevets sur la blockchain concernant notamment des solutions pour garder les transactions cryptographiques privées.
Le duo Jay-Z/Jack Dorsey mise tout sur le Bitcoin
Décidément, 2021 semble bien commencer pour les cryptomonnaies. Elle attire l’attention d’un certain nombre de structures et de personnalités, dont un duo plutôt atypique composé de Jay-Z et de Jack Dorsey. Le célèbre rappeur américain et le fondateur de Twitter ont décidé de s’associer pour lancer le « BTrust », un fonds dédié au développement du Bitcoin en Inde et en Afrique. Les deux hommes d’affaires ont doté cette fondation d’une somme importante de 23 millions d’euros, soit l’équivalent en Bitcoin de 500 BTC. Le patron de Twitter a d’ailleurs annoncé sur sa plateforme qu’il cherchait « 3 membres pour le conseil d’administration pour commencer.» L’objectif du « BTrust » est mis en lumière dans l’intitulé du formulaire de candidature ? « Faire de Bitcoin la monnaie d’internet » bien qu’elle soit particulièrement critiquée notamment pour son utilisation à des fins de transactions illégales