Faut-il avoir un grain pour entreprendre ?

Le monde est fou ! Qui aurait pu imaginer de voir un jour nos dirigeants porter un masque !!!  Les entrepreneurs quant à eux  : carrément géniaux ou juste un peu névrosés ? Démonstration en 10 points que les entrepreneurs ne sont (heureusement) pas totalement sains d’esprit… !

1/ Comme Steve Jobs, ils « think different » :

C’est bien la preuve qu’ils sont un peu fous non ? Et c’est justement cette manière décalée de voir les choses qui constitue le grand talent des entrepreneurs. La publicité Apple sortie en 1997 n’annonçait-elle pas que : « tous ceux qui voient les choses différemment, qui ne respectent pas les règles (…) vous ne pouvez pas les ignorer. Car ils changent les choses, ils inventent, ils imaginent, ils explorent, ils créent, ils inspirent, ils font avancer l’humanité. Là où certains ne voient que folie, nous voyons du génie. Car seuls ceux qui sont assez fous pour penser qu’ils peuvent changer le monde, y parviennent. » Au moins ça a le mérite d’être clair !

2/ Ils sont complètement déraisonnables :

C’est vrai, trouvez-vous cela logique, vous, de quitter la stabilité d’un emploi salarié pour se lancer dans une vie faite d’insécurité ? Pensez-vous qu’il soit raisonnable de sauter le pas et de créer sa boîte quand tout le monde vous le déconseille ou vous explique que votre idée ne fonctionnera jamais ? Les entrepreneurs seraient-ils atteints d’une forme aigüe de masochisme ? Ou peut-être que cette sorte de déraison peut tout simplement s’appeler « du courage »…

3/ Ils inventent des choses qui n’existent pas !

En médecine, on appelle cela être pris de bouffées délirantes ou d’hallucinations ! Les entrepreneurs ont tendance à inventer des produits ou des services sortis tout droit de leur imagination. Les porteurs de projet peuvent même vous parler des heures de ce « super produit » qui ne ressemble à rien et qui, pour vous, ne sert à pas grand-chose. Plutôt bizarre non ? Et si cette tendance à être victime d’hallucination n’était autre qu’une grande capacité d’innovation ? à méditer.

4/ Ils sont mythomanes :

Il faut voir comme les entrepreneurs réussissent à faire croire à leurs prospects, fournisseurs, banquiers, investisseurs… que leur produit est le meilleur sur le marché et que, c’est bien simple, il n’a aucun défaut ! Ils sont d’ailleurs tellement crédibles dans leur mythomanie que nombre de leurs victimes finissent, les pauvres, par être usurpées. Mais n’est-ce pas là justement une des principales qualités de l’entrepreneur que de croire à 100 % dans la valeur de son offre et de vouloir faire partager aux autres ce sentiment… Quitte à bluffer parfois un peu !

5/ Ils sont un peu autistes :

Les entrepreneurs vivent un peu enfermés dans leur monde et manifestent parfois des symptômes de difficultés à communiquer avec les personnes qui ne sont pas investies dans leur projet. Ils finissent parfois même par vivre reclus, n’ayant de contacts qu’avec leur banquier, leurs clients ou leurs fournisseurs. Et oui, c’est le mal que vivent beaucoup de dirigeants qui s’engagent corps et âme dans leur projet. Cette forme de démence n’est autre que de la passion. Et, c’est bien connu, la passion est parfois un peu exclusive !

6/ Ils sont paranoïaques :

Examinez les entrepreneurs. Beaucoup d’entre eux passent leur temps à expliquer que leurs concurrents sont constamment en train de les observer pour leur piquer leurs idées. Ils voient d’ailleurs partout des signes qui valident leur impression d’être espionnés. Ils développent à côté de cela une véritable phobie d’être pillés de leur concept par les autres entrepreneurs. Mais il faut savoir que cette paranoïa est loin d’être injustifiée. Sur le terrain de bataille du marché, mieux vaut être prudent et avoir toujours une stratégie d’avance sur les concurrents.

7/ Ils sont schizophrènes :

Connaissez-vous la différence entre les personnes que l’on rencontre dans les couloirs de Sainte-Anne et ceux qu’on voit dans les clubs business ? Les premiers pensent qu’ils sont Napoléon, tandis que les seconds se prennent pour Mark Zuckerberg ! Les entrepreneurs sont, il est vrai, une population qui développe facilement des symptômes de schizophrénie. Dans une même journée, ils peuvent tour à tour être dans un personnage très sérieux face à leur banquier, très cool avec leur équipe, ou incarner un « grand expert » lors d’une conférence. Si vous êtes un proche d’un entrepreneur, rassurez-vous : celui-ci n’est pas atteint de troubles de la personnalité, mais juste d’une grande facilité d’adaptation.

8/ Ils sont affublés de Troubles obsessionnels compulsifs :

Pauvres entrepreneurs, à cause des tocs qui les submergent toute la journée, ils ne peuvent s’empêcher de checker leurs emails toutes les minutes, et de vérifier sur leur smartphone qu’ils n’ont pas laissé passer un appel. Ils sont d’ailleurs atteints d’un véritable symptôme de fétichisme par rapport à leur téléphone ou leur tablette. Autre mal dont ils peinent à se guérir : s’ils en viennent à se rendre compte qu’ils ont laissé passer un appel important, ils sont instantanément pris par un retour de syndrome Gilles de la Tourette. Ils enchaînent malgré eux jurons et gestes incontrôlés. Mais il faut savoir que ces tocs s’expliquent : une des clés du succès n’est autre que la réactivité. Un appel manqué, et c’est peut-être un contrat qui vient de leur glisser sous les pieds…

9/ Ils sont monomaniaques :

Les entrepreneurs ne pensent qu’à une chose : vendre leurs produits. Ils y pensent dès qu’ils se lèvent le matin, lorsqu’ils travaillent bien entendu, à la pause déjeuner également, et même quand ils se délassent le soir devant la télé. Le diagnostique est formel : ils sont atteints du stade ultime de monomanie. Ou bien sont-ils simplement très déterminés à rentrer de l’argent dans les caisses pour continuer à faire vivre leurs salariés…

10/ Ils sont boulimiques (de travail) :

Peu d’entrepreneurs vivent au rythme des 35h. ils sont d’ailleurs plutôt abonnés aux deux fois 35h par semaine. Minimum. Cet état de fait révèle une véritable situation d’addiction et de boulimie chez la plupart des dirigeants d’entreprise. Un diagnostic grave qui dénote d’un état mental déséquilibré et hyperactif. Ah oui ? Ne serait-ce pas plutôt que les entrepreneurs n’ont pas vraiment le choix de faire autrement ?

Quitter la version mobile