Souvent on désire encourager les gens notamment quand ils traversent une épreuve difficile ou quand ils ont un challenge à remporter. On ne sait jamais trop comment faire et parfois il arrive de s’y prendre mal et de les vexer, de rajouter à leur peine sans le vouloir ou encore de les décourager, bref exactement l’effet inverse de ce que nous désirons. Les encouragements représentent un exercice compliqué que doit savoir maîtriser chaque chef d’entreprise.
Bien entendu, tous les cas ne sont pas identiques et lorsque vous souhaitez encourager quelqu’un, vous ne devrez pas agir exactement de la même manière s’il traverse une période difficile ou s’il souhaite remporter un challenge.
Dans tous les cas, contacter la personne
Rien de pire que de faire le mort pendant une période difficile même si vous souhaitez laisser la personne tranquille. Il s’agit de faire comprendre à la personne que vous êtes là pour elle en cas de besoin. Que ce soit pour vous donner des nouvelles de son avancée ou tout simplement se confier. La distance est à gérer dans tous les cas car vous devez être présent sans trop l’être. La personne que vous souhaitez encourager peut avoir besoin de moments à elle ou de concentration et il faut apprendre à vous retirer quand votre présence gêne par exemple à la mise en action ou qu’elle ne souhaite pas partager avec vous ce qu’elle ressent. Montrez tout simplement que vous êtes là en cas de besoin.
Être dans l’écoute
Rien de pire que les gens présents qui ne semblent rien comprendre dans ce genre de situation et qui agissent toujours à l’inverse de ce qu’ils devraient. Si vous avez décidé d’encourager une personne autant bien le faire et écouter ce qu’elle a à vous dire. Ce n’est pas tellement votre opinion qui compte que votre capacité à l’écouter. Ne donnez pas systématiquement votre point de vue car vous ne devez le faire que s’il vous est demandé. La plupart des personnes ne cherchent pas tellement à avoir des suggestions qu’à parler ou à exprimer leurs émotions.
Votre avis n’est pas forcément objectif en plus car vous n’avez pas forcément toutes les données et, de plus, vous n’êtes pas à la place de la personne quand bien même vous auriez vécu une situation similaire. N’hésitez pas à poser des questions si vous sentez que la personne a envie de vous en parler. Le pire dans ce genre de situation reste pour la personne de considérer que vous ne faites que semblant de l’écouter.
Proposer votre aide
Si vous n’êtes pas obligé de faire quelque chose pour la personne, vous pouvez parfois l’aider en faisant des actes relativement simples. Dans l’idéal, l’encouragement peut s’accompagner d’une proposition d’aide même si l’écoute reste déjà une aide en soi. Si la personne n’accepte pas forcément, le fait de savoir qu’il peut compter sur vous peut largement contribuer à lui remonter le moral ou à être davantage motivé à réussir son challenge. Vous pouvez proposer des aides opérationnelles simples comme le fait de le délester de quelque chose qui l’empêche de se lancer dans son challenge ou de faire une corvée s’il traverse une difficulté. Dans tous les cas, attendez qu’il vous confirme qu’il souhaite celle-ci.
Eviter de trop vous impliquer
Proposer son aide ne signifie pas forcément devenir une trop grande béquille. Il faut bien comprendre que si vous en faites trop sur le long terme, les habitudes ont la vie dure et vous risquez d’avoir du mal à vous dégager de la situation. Pire, il se peut que la personne ne reprenne pas les forces nécessaires pour aller de l’avant. Si vous pouvez être présent sur une courte durée et fortement, vous devez assez rapidement faire en sorte que la personne que vous encouragez entre elle-même dans l’action. Elle ne doit pas forcément tout faire d’un coup mais simplement se mettre en mouvement.
Parler du basique
Dans une période difficile, la difficulté reste souvent de faire les choses basiques et quand on se lance un challenge, on a souvent tendance à y aller à reculons et à ne rien faire. Une des méthodes que ce soit pour reprendre le dessus ou se mettre dans l’action, consiste à réaliser des choses basiques. Plutôt que de mettre l’accent sur le challenge en lui-même s’il ne désire pas en parler ou sur le fait de sortir d’une passe difficile, vous pouvez parler des petites choses simples comme le fait de s’habiller ou de faire un peu de ménage.
Le but reste de faire passer (discrètement) la personne dans l’action car on le sait une action en entraine une autre. L’inertie reste un des pires ennemis que l’on soit en dépression ou en train de relever un challenge. En général, il s’agit d’éviter de parler de manière frontale du sujet principal par exemple de « se relever de la période difficile » ou encore de « remporter le challenge ». Il vaut mieux parler de chaque petite réussite notamment si l’objectif est long à atteindre.
Célébrer les réussites / réjouissez-vous.
La plus petite des victoires quand on relève un challenge demeure une réussite qu’il faut savoir célébrer. S’il ne faut pas non plus faire en sorte de trop en faire, chaque réussite représente un pas en avant vers l’atteinte de l’objectif dans le cas d’un défi et représente un pas vers la « guérison » dans les moments difficiles. Il ne faut pas hésiter à montrer que vous percevez les efforts dans le cas où la personne réussit à avancer même de manière infime. Attention tout de même à ne pas trop insister car la personne pourrait y voir une forme de manipulation même si vous ne souhaitez que son bien. Le but est de montrer à la personne que vous êtes de tout cœur avec elle et que sa réussite vous importe.