De manière complémentaire à votre référencement naturel vous pouvez en faire du référencement payant, dit SEA (search engine advertising). Cette technique consiste à diffuser des annonces qui se situent au-dessus ou sur le côté lorsqu’un internaute tape une recherche dans les moteurs de recherche.
Pour parler de lui, on évoque souvent les termes de liens sponsorisés ou liens commerciaux sur les moteurs de recherche. En général, SEA rime avec Google qui réalise à lui seul 90 % des recherches en France. Si vous ajoutez Bing et Yahoo, vous avez quasiment la totalité des recherches puisqu’elles représentent 98 % de celles-ci.
Pourquoi utiliser le SEA ?
Le SEA est une technique souvent utilisée en complément d’une stratégie de SEO. Son avantage est qu’elle permet d’attirer très rapidement des visiteurs sur votre site internet. Ceux-ci peuvent être très qualifiés à partir du moment où vous respectez certaines règles. Même si certains l’utilisent purement pour générer du trafic sur leur site internet, elle sert avant tout à générer des ventes directement ou indirectement. En effet, elle coûte relativement cher.
Si elle rencontre autant de succès c’est parce qu’elle vous permet de toucher des internautes de manière très ciblée à un moment où ils sont particulièrement réceptifs. Ils sont généralement en quête d’informations et peuvent préparer des achats. Elle a l’avantage également de fonctionner à la performance puisque vous ne payez que quand l’internaute clique sur une de vos annonces. On parle de coût par clic (CPC). Vous avez également la possibilité de faire des campagnes « display » qui sont des publicités diffusées sur des sites partenaires avec votre moteur de recherche.
Une confusion à éviter
Ce n’est pas parce qu’on parle de rémunération à la performance que chaque clic est utile. Tous les visiteurs ne sont pas bons à prendre, tout simplement parce que si vous ciblez mal vos campagnes, vous risquez fort d’avoir un grand nombre de visiteurs qui sont là par hasard ou par erreur. Votre taux de conversion sera alors relativement faible et vous aurez fait une campagne pour rien. Celle-ci peut même vous coller une image négative puisque certains internautes seront déçus par le résultat trouvé et s’en iront immédiatement de votre site.
Quelques bonnes pratiques reconnues
La première bonne pratique consiste à vous fixer un budget car plus les internautes cliquent et plus vous devrez payer. Il ne sert à rien de faire appel à cette technique si l’afflux de visiteurs conduit votre entreprise à être en rupture de stock ou que vous ne pouvez plus répondre à la demande. La seconde bonne pratique consiste à sélectionner les bons mots-clés. Comme nous l’avons dit plus haut, il ne s’agit pas d’attirer des visiteurs mais des bons visiteurs. Cela implique que vous connaissiez bien votre client type. Vous devez notamment cerner ses habitudes d’achats (horaires, jours) mais également connaître ce qu’il aura tendance à taper dans les moteurs de recherche pour trouver une offre similaire à la vôtre. Vous devez bien évidemment également optimiser vos enchères. En effet, les mots-clés n’ont pas tous le même prix et plus ils sont demandés plus ils sont chers.
Une question de mots-clés
Vous pouvez vous appuyer sur des outils comme Google Trends, Semrush, Ubbersuggest, Google Keyword Planner ou encore SemRush pour définir vos mots-clés. Dans l’idéal, il reste conseillé de travailler votre méta description afin d’avoir un texte court, percutant et surtout pertinent. Il n’est pas question d’attirer n’importe quel internaute mais le bon. Le nombre de caractères est très limité alors choisissez le en connaissance de cause. Le SEA est avant tout un outil qui doit être contrôlé. IL ne faut pas hésiter à tester vos campagnes. Rien ne vous empêche de rédiger plusieurs annonces et de regarder les performances des unes et des autres.
On entend par performance, le nombre de visiteurs qui viennent sur votre site et se convertissent en clients. Dans le cadre d’une campagne SEA, faites appel à la logique de la longue traîne. Autrement dit que vous utilisiez plusieurs mots-clés qui doivent être tapés pour que votre entreprise apparaisse . En fait, cela vous coûtera généralement moins cher, que votre concurrence ne sera peut-être pas présente ou tout simplement pour cibler au mieux l’internaute que vous convoitez d’acquérir. Il faut donc éviter d’utiliser des mots-clés trop génériques.
Les autres bonnes pratiques
N’hésitez pas à cibler vos annonces par zone géographique. Cela surtout si votre but est de faire venir du monde en magasin. Rien ne sert de toucher un internaute s’il ne peut pas se convertir en client car il habite à l’autre bout de la France. De la même manière, vos annonces peuvent être diffusées à certains horaires. Dans cet objectif, il faut connaître votre clientèle pour savoir à quel moment elle se renseigne et achète.
Pensez également à mettre en place une veille, qui vous permet de vérifier tous les 100 clics (même si ce chiffre n’est pas fixe) que vous avez bien des conversions. Autre bonne pratique à ne surtout pas oublier : conduire vers la bonne page (que l’on appelle landing page). Il ne s’agit pas par exemple de rediriger vers votre home page. Si votre client cherche un modèle précis de produit, par exemple, autant qu’il arrive directement sur la page de celui-ci.