Très en vogue, les start-up contrairement aux idées reçues ne pas sont nées avec l’univers du dot-com. Au 18ème siècle, de nombreuses jeunes pousses issues de l’émergence du chemin de fer ont attiré des investissements massifs lors d’une période boursière désormais appelée Railway mania. Il en sera de même avec la Radio mania qui entoure le développement de la TSF entre 1912 et 1920. Un pic d’intérêt est à nouveau observé entre 1997 et 2001 pour les start-up liées à la biotechnologie et l’exploration minière. Privilégiant l’innovation, ces jeunes entreprises sont-elles cantonnées au high-tech ou sont-elles présentes dans tous les secteurs d’activité ?
Un problème de sémantique
L’avènement du web dans les années 90 a entraîné l’émergence d’une économie numérisée totalement nouvelle. Présentant les immenses possibilités de cet univers, de nombreux entrepreneurs se sont lancés sur un terrain vierge où tout était à créer.
Ces entreprises débutantes sont immédiatement qualifiées de start-up et le terme connaît un engouement lié notamment à l’explosion du web langage. Les internautes popularisent l’appellation start-up en l’attribuant spécifiquement aux jeunes pousses de l’univers dot-com ! Hors ce terme bousier anglo-saxon s’applique depuis fort longtemps à toute jeune entreprise en devenir à risque et fort potentiel proposant un produit ou un service innovant. Dès lors on comprend que le champ de prolifération des start-up est sans limite.
Les start-up dans les faits
La Silicon Valley s’est développée sur le modèle économique de la start-up. Les succès enregistrés par la pépinière californienne ont eu un retentissement mondial. Hewlett Packard, Intel, Google ou eBay nés au milieu des vergers symbolisent tout autant le rêve américain que la capacité du numérique à s’imposer avec succès dans tous les secteurs. L’innovation aujourd’hui reste étroitement liée aux technologies numériques.
Ces dernières investissent tous les secteurs économiques et sociaux. L’éducation et l’agriculture représetent deux secteurs emblématiques de cette démonstration. Des startups comme LiveMento, Adways ou EduPad sont en passe de révolutionner l’enseignement en offrant un soutient virtuel efficace et des contenus numérisés ludiques et pédagogiques.
Airinov de son côté ambitionne de faire du drone un allié fidèle de l’agriculteur. L’engin volant assurant une analyse des besoins du sol en arrosage ou en enrichissement. Les données numériques recueillies permettent de gérer au plus juste les besoins des cultures et de le faire au niveau intra parcellaire.
La création de start-up en France demeure particulièrement dynamique et touchent tous les secteurs. BlaBlaCar s’illustre dans le transport, Venteprivée.com dans le e-commerce, Netatmo dans les stations météo connectées et Parrot dans le drone ludique. Toute une génération de jeunes entrepreneurs rêvent de changer le monde et d’emboîter le pas de Xavier Niel (Free) ou de Marc Simoncini (Meetic).
Aujourd’hui aucun secteur n’échappe à l’émergence et la croissance des start-up et ce pour une raison bien simple, l’innovation numérique est en passe de changer le monde ! Le terme de révolution numérique demeure à comprendre très littéralement : un changement brutal et radical !
Les start-up d’aujourd’hui restent à 90% liées à cette révolution. Le numériques représente pour ces dernières un outil virtuel qui s’applique à un secteur d’activité bien réel. Comme dans toute révolution, aucun secteur n’est épargné par le changement. Les start-up sont donc présentes dans tous les secteurs d’activité et contribuent à forger un monde nouveau. Et la France prend une part très active dans ce processus, un gage rassurant pour l’avenir économique du pays !