Les réseaux sociaux ont le vent en poupe et personne ne plus ignorer leur impact sur les internautes et donc sur les consommateurs. Par leur biais un nouveau bouche à oreille s’est imposé. Au lieu de se transmettre d’une personne à une personne, lentement, les informations peuvent être transmises à des millions de personnes, en quelques clics.
Les entreprises l’ont bien compris, la toile constitue un moyen de choix pour communiquer à large échelle et à moindres frais. Voici cinq exemples de marques qui ont su tirer profit des médias sociaux.
Le cas MinuteBuzz : passer au 100 % social et 100 % vidéo
Lancé en 2010 par Maxime Barbier et Julien Boyé, MinuteBuzz a bouleversé son business model à la fin de l’année dernière. Le média de divertissement le plus puissant auprès des Millennials a fait le pari risqué d’arrêter la publication d’articles et de fermer son site internet. Suivi par près de 8 millions de personnes sur Facebook, la plateforme dédiée aux 18-35 ans a ainsi pivoté pour devenir 100 % social et 100 % vidéo. Le groupe TF1 serait d’ailleurs en passe de viraliser les campagnes télévisées sur la page.
Etam : des publicités bien ciblées
La célèbre marque de vêtements, qui enregistre plus de 1 219 000 « likes », s’adresse spécifiquement aux femmes sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Instagram, YouTube, Snapchat et même Pintesrest), son cœur de cible. Bannières, vidéos, jeux concours ou simples images servent à promouvoir la marque. Un pari qui semble fonctionner puisque, établi en 1916, le groupe Etam détient 13 580 collaborateurs et sa filiale française réalise plus de 818,6 millions d’euros de chiffre d’affaires sur le territoire pour l’année 2016.
McDonald’s France donne faim sur les réseaux
La chaîne de restauration rapide américaine, McDonald’s France, utilise les médias sociaux comme Facebook ou Instagram pour publier toujours plus d’images, photos ou vidéos en rapport avec sa marque (nouveautés, promotions,…). En tentant de rendre le tout alléchant, elle joue sur l’inconscient des internautes pour les inciter à consommer et affiche plus de 1 573 000 « likes » sur sa page Facebook. Implantée sur le territoire de l’Hexagone depuis 1979, détenant 1 380 restaurants et près de 70 000 collaborateurs, la chaîne ne sert pas moins de deux millions de repas par jour. Aujourd’hui, elle a attiré de nombreuses personnes pour son restaurant Drive et les réseaux sociaux lui ont servi de véhicule de transmission pour informer les clients et ont mis en exergue sa capacité à rebondir en toutes circonstances.
Demotivateur : miser sur des contenus insolites
Créé en 2010, le premier média global de divertissement (lifestyle, food, voyage, culture, entertainment, science, maison, famille, divertissement,…) en France semble avoir compris l’enjeu des médias sociaux. Son leitmotiv ? Donner envie et inspirer ses lecteurs grâce à des contenus insolites. Affichant une communauté de quatre millions d’abonnés, Facebook, Twitter et Instagram, ce sont près de 200 millions de contenus qui sont consultés tous les mois.
Le Slip Français : une enseigne multi-réseaux
Facebook, Twitter, Instagram, YouTube, Snapchat, font partie des médias sociaux investis par la marque spécialisée dans les sous-vêtements, accessoires masculins… et depuis peu féminins ! Une fabrication textile « made in » France qui fait parler d’elle sur les réseaux. Fondé en 2001 par Guillaume Gibault, ce mix du savoir-faire français et des moyens de communication modernes constitue le parfait exemple du 3.0. Mais, Guillaume Gibault a dû ces derniers mois utiliser toutes ses capacités de communication pour contrer un Bad buzz qui s’est répandu en quelques heures sur les réseaux sociaux à cause d’un comportement inacceptable de quelques-uns de ses salariés.
Pour finir, n’oubliez pas que le but n’est pas non plus de rentrer dans une case et de ressembler trait pour trait aux exemples précédemment cités. « Être entrepreneur aujourd’hui » a, aussi et surtout, pour ambition de le rester demain, qui lui est, bien souvent, synonyme d’innovation.