Comment éviter les impayés sans se prendre la tête ?

Une des préoccupations majeures des entreprises est de remplir sa trésorerie pour pourvoir payer ses fournisseurs, l’Urssaf, les collaborateurs et bien d’autres choses encore. Il s’agit de disposer de la quantité d’argent nécessaire dans les comptes bancaires de l’entreprise pour pallier tous les frais inhérents à la vie de l’entreprise. De plus si le dirigeant veut développer son entreprise et qu’elle devienne pérenne, il lui faut de la trésorerie pour investir et éviter les impayés.

Chaque jour, selon les chiffres officiels, 30 à 40 entreprises françaises font faillite à cause des retards de paiement. Certes une règlementation existe donnant des dates de limites de paiement mais son application s’avère difficile. Pour le dirigeant, il s’avère souvent un véritable parcours du combattant pour pouvoir encaisser les factures et ainsi honorer les siennes. Il reste courant d’être confronté à la peur de perdre un client en raison d’une demande trop insistante et donc il ne sait pas comment s’y prendre. Il perd beaucoup de temps mais surtout d’énergie inutilement alors qu’il devrait se consacrer en priorité au développement de son entreprise.

A contrario de ceux qu’imaginent au début de leur aventure entrepreneuriale de   nombreux dirigeants de startup, c’est que ce sont souvent les entreprises ayant pignon sur rue qui ne respectent pas les délais de paiements même si les défauts de paiement sont rares. Il ne sait comment faire quand il a affaire à de multiples interlocuteurs. Alors comment faire ?

1/ Créer un processus de relance

Le dirigeant peut créer un processus de relances des clients : relance 1, relance 2, relance 3. Ce processus relativement efficace auprès des petites entreprises qui se révèlent en général être de bons payeurs, s’avère pratiquement sans effet envers les grandes entreprises. Elles reconnaissent d’ailleurs que la lourdeur de leurs structures est pénalisante pour les PME et TPE et elles sont nombreuses à travailler sur l’amélioration des délais de paiement.

2/ Dédier une personne dédiée aux relances

Peu d’entreprises peuvent se permettre de dédier une personne aux relances, le cout en étant trop onéreux. Une personne qui se consacre en même temps à une autre fonction sera révèle souvent vite débordée. La charge incombe souvent au dirigeant d’entreprise d’y procéder.

3/ Confier les paiements à une entreprise spécialisée

Si on peut imaginer que ce genre de prestation à un cout, il est bien moindre que d’avoir des retards de paiement qui peuvent engendrer des agios par votre banque ou encore une faillite.

Faire appel à une entreprise spécialisée évite au dirigeant de vivre des émotions qui provoquent du stress. Celui-ci peut rapidement se ressentir dans les relations avec les collaborateurs et dans la performance. Ainsi par exemple l’entreprise GOODPayeur s’occupe à votre place de récolter ce qui vous est dû. Elle envoie des emails et des SMS de relance à vos clients mais grâce à leur savoir-faire, ce type d’entreprises savent préserver la relation avec votre client et le sensibilise à l’importance de régler vos factures en temps et en heure.

Il est aussi possible et même judicieux de prévoir avec votre prestataire un scénario de relances adapté à chaque client : ceux qui ont besoin par exemple d’être ménagés (mais qui doivent quand même payer) pour que votre entreprise soit respectée pour sa valeur et pour les services ou produits que vous lui avez vendus.

Montrer que votre entreprise est loyale envers ses fournisseurs

En effet, en montrant le modèle du comportement, vous incitez vos créanciers à agir de même. Le prestataire saura par son expertise mettre en exergue votre manière d’agir et les incitera à agir de façon transparente et vertueuse. Vous aurez ainsi plus de chance d’être payé dans les temps.

Se renseigner sur la solidité financière de vos clients

Sur internet, bon nombre de sites donnent des informations sur la situation économique des entreprises. Rendez-vous alors sur Infogreffe.fr ou societe.com. Vous y trouverez des informations sur la fiabilité des entreprises inscrites au registre du commerce et des sociétés (RCS). Regardez surtout l’état d’endettement de l’entreprise avec laquelle vous comptez travailler pour ne pas optimiser une relation qui ne le mérite pas.

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