Étudiant ET entrepreneur : c’est possible !

Avant de se lancer dans l’aventure entrepreneuriale, on se pose forcement cette question : est-ce le bon moment ? Cette question, Paul-Henri (mon associé) et moi, nous nous la sommes posée avant de lancer Pixopolitan à 24 ans alors en avant dernière année d’école de commerce.

A priori, ce n’était pas le bon moment :

  • Quasi aucune expérience professionnelle
  • Aucun réseau
  • Pas d’argent
  • Des cours nombreux et un mémoire à rédiger
  • Peut-être la dernière année avant la « vraie dure vie professionnelle » (il serait idiot de ne pas en profiter !)

En fait, c’est tout le contraire. La fin de la vie étudiante est peut être LE meilleur moment pour entreprendre :

Sans expérience ?

A partir du moment où nous avons officialisé notre volonté de créer notre boite, nous avons aussi compris que le compte à rebours de la crédibilité s’était enclenché ! En gros, nous avions plus ou moins 6 mois pour :

  • Rédiger un business plan
  • Trouver des fournisseurs
  • Trouver des investisseurs
  • Créer une structure juridique
  • Trouver des partenaires
  • Trouver des premiers clients…

Une fois « lancés », tu n’as plus le choix que de TE créer ta propre expérience rapidement ! Nous sommes passés par toutes ces étapes indispensables à la création mais heureusement on n’est pas seul. Il existe de nombreux sites web et blog ayant pour vocation à guider les entrepreneurs en herbe, le site de l’APCE (rudimentaire mais efficace), le blog de Guilhem Bertholet, etc. Nous nous sommes également faits accompagner d’un « amorceur » de startup : le Founder Institute.

Sans réseau ?

Même raisonnement ! Le réseau est essentiel pour monter sa boite, pas d’autres choix que de se le constituer rapidement ! Le monde du web fourmille de dizaines d’apéros, concours de pitch et autres conférences. On s’inscrit, on pitch son projet, on rencontre des gens bien et on se constitue son réseau. C’est facile (ou presque).

Et la « fougue de la jeunesse » peut aider. 2 exemples :

  • Valérie Damidot. Nous lui avons envoyé une photo de nous via Twitter avec un coeur…elle nous appelait 2 jours plus tard ! (Photo ci-dessus)
  • Fleur Pellerin. Nous savions que nous pouvions la croiser au salon des entrepreneurs de Paris, nous en avons profité pour lui offrir une photo Pixopolitan…maintenant elle nous suit sur Twitter !

Pas d’argent ?

Être frugal t’oblige à calculer le ROI de chaque euro ! Ce qui signifie dans notre cas : faire beaucoup de choses « maison ». Nous nous sommes « frottés » à tout un tas de domaines que nous aurions peut-être sous-traités avec davantage de moyens : les relations presse, le SEO/SEM, la rédaction de contenus, la comptabilité, etc. Aujourd’hui nous sommes très contents d’être passés par là. Nous ne nous faisons pas « embrouiller » par les experts 😉

Un emploie du temps chargé ?

Monter sa boite est pour nous la plus belle façon (et la plus maligne) de terminer ses études :

Nous avons réussi à faire de Pixopolitan un « cas pratique » à étudier en cours ! En dernière année, nous mangions du Pixopolitan à toutes les sauces : cas pratique en cours de marketing, de finance, entrepreneuriat…et la cerise sur le gâteau : faire de son business plan, son mémoire de fin d’études !

Au delà de l’aspect passionnant que prenaient alors tous ces cours, nous avons su agréger nos professeurs et camarades de classe autour du projet qui sont devenus des ambassadeurs de Pixopolitan, et pour certains, nos clients !

Passer à coté des dernières « belles années » d’étudiant ?

Possible. Mais tel est le prix à payer pour réaliser son rêve !

Alors bonne chance aux étudiants qui souhaitent se lancer !

Article par Guilhem Bertholet

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