Nombre de personnes ont peur de quitter le travail ou sont addictives à leur boite e-mail au cas où une opportunité se présenterait et finalement finissent par perdre toute sagesse et être dominées par leur anxiété. De quoi s’agit-il ? Le workaholisme se définit comme une forme de dépendance au travail. Connu également sous le nom de bourreau de travail, le workaholic ne se ménage pas et n’hésite pas à imposer son régime de travail à ses collaborateurs. Ce type de comportement peut avoir des effets favorables pour l’entreprise mais risque de compromettre la santé du dirigeant (ou du salarié). Alors êtes-vous un workaholic ou non ?
Le travail passe avant tout
Le workaholic est tellement accro au travail qu’il le considère comme une priorité personnelle. La famille, le couple, les amis, la santé passent après le travail. Entre faire une soirée avec ses proches et un travail supplémentaire qu’il peut achever le lendemain, il n’hésite pas à choisir la seconde option. Il ne se culpabilise pas d’avoir raté les premières rentrées des classes de ses enfants, ni de leurs premiers matchs de foot, car il croit qu’il les a ratés pour une bonne cause : le travail.
Le workaholic s’abonne aux « heures sup. »
La moyenne de 40 heures de travail par semaine ne suffit pas au workaholic. Il a besoin de faire des heures supplémentaires. Certains bourreaux de travail arrivent à faire plus de 70 heures par semaine. Il arrive très tôt le matin, et le soir, il est le dernier à partir du bureau. L’urgence devient presque son quotidien. Les appels téléphoniques professionnels en dehors des heures de bureau ne le dérangent pas. Il se met en permanence à la disposition de l’entreprise.
La workaholic ne se repose jamais
Le bourreau de travail travaille le week-end, ne prend que rarement ses congés et n’hésite pas à achever ses travaux chez lui. Il considère les temps de pause comme une perte de temps inutile. À midi, il ne déjeune pas avec ses collaborateurs, et se contente d’un repas rapide tel qu’un sandwich. Durant les heures de travail, il ne se repose pas, même pour prendre un verre d’eau. Pour gagner du temps, il met une bouteille d’eau sur son bureau, ce qui lui évite de se déplacer.
Stress et anxiété : principales caractéristiques du workaholic
L’excès de travail provoque chez le workaholic un comportement anxieux. Il se sent toujours en alerte, et se prépare en permanence pour des travaux d’urgence. La surcharge de travail entraîne une pression permanente. Ce qui lui génère un stress sans fin. Un tel comportement provoque des impacts non négligeables, car à force de se noyer dans le travail, le workaholic risque de se couper du monde extérieur et de s’enfermer sur lui-même.
Différence entre gros travailleur et workaholic
Bien qu’ils possèdent une certaine ressemblance, le workaholic se distingue du gros travailleur. Le gros travailleur s’acharne pour des raisons précises : il doit assurer la mise en œuvre d’un projet donné pour une période déterminée. Capable de s’arrêter quand il atteint ses objectifs, le gros travailleur connaît ses limites. À la différence du workaholic, il ne tombe pas facilement dans la déprime étant donné qu’il sait profiter de ses week-ends et de ses jours de congé.