L’entrepreneuriat made in USA est en vogue chez les Français qui osent de plus en plus se lancer outre-Atlantique. Simple envie d’aventure ou de suivre le même parcours que ceux devenus célèbres, ces entrepreneurs se laissent volontiers absorber par la douce mélodie de l’« American Dream ». Reste à savoir pourquoi au juste.
Un pays où il fait bon d’entreprendre
L’année dernière, les États-Unis ont gagné deux places au classement des meilleurs pays pour créer son entreprise. Deuxième au classement en matière d’obtention de prêt, ils sont devenus le sixième pays « le plus accessible » pour les entrepreneurs.
Autant de raisons pour lesquelles le rêve américain trotte dans la tête de nombreux Français qui espèrent, secrètement ou non, percer outre-Atlantique. Il n’est d’ailleurs pas impossible de réussir dans le pays de l’oncle Sam comme le prouvent certaines start-up telles que Docker, un logiciel qui automatise le déploiement d’applications dans des conteneurs logiciels, Holberton School, qui forme des ingénieurs système ou encore Datadog, spécialisée dans le monitoring.
Et même si réussir du premier coup n’est pas donné à tout le monde, qu’importe puisqu’aux États-Unis, l’échec est loin d’être déploré !
Le droit à l’échec, intégré à la culture américaine
Contrairement à la culture française, l’échec n’est pas pointé du doigt aux États-Unis, bien au contraire. Il serait parfois même considéré comme un atout et l’innovation, encouragée. « Ce que nous qualifions d’échec, les Américains l’appellent expérience. Aux yeux des recruteurs, cela vaut souvent mieux qu’un bon diplôme », témoigne Jean-Bernard Guerré,
Associé chez EUROGROUP CONSULTING California. Au-delà de faire valoir le droit à l’échec, les Américains ont tendance à considérer qu’il faut échouer pour réussir. Combien d’entrepreneurs se sont-ils d’abord plantés avant de connaître le succès ? Parmi les plus célèbres, Bill Gates, Henry Ford ou encore Thomas Edison en sont des exemples révélateurs.
À faire avant de partir…
Avant de mettre les voiles vers de nouvelles aventures, quelques points sont à respecter. Se lancer aux États-Unis n’est pas non plus sans risques alors mieux vaut mettre toutes les chances de son côté. D’abord, bien que cela puisse sembler évident, travailler son anglais, pour ceux qui ne le maîtriseraient pas parfaitement, s’avère indispensable. Quoi qu’il advienne, cet apprentissage vous sera utile tout au long de votre vie. Visa ou ESTA USA pour les États-Unis?, mieux vaut s’y prendre à l’avance (notez que l’autorisation ESTA reste la plus simple à obtenir). Ensuite, il vous faut bien entendu une idée business. Si vous avez déjà le concept en tête, reste à l’envisager. Rédigez votre business plan de façon à établir clairement certaines informations clés telles qu’une étude de marché ou un tableau de financement prévisionnel. Autre étape : se renseigner sur la loi américaine et les différentes formes d’entités que vous pouvez créer. Enfin, anticipez la partie financière en contactant à l’avance des banques (si besoin est), et commencez à rechercher un local où vous pourrez faire germer votre projet.