Selon l’étude réalisée par la fédération France Angels parue fin mars 2015, on constate une augmentation du nombre de Business Angels pour l’année 2014. Pour les entrepreneurs, les investissements des BA constituent une véritable ressource pour le financement de leur start-up.
Des acteurs non-négligeables dans l’entrepreneuriat
On compte 4 442 Business Angels en 2014, mais qui sont-ils ? 95 % sont des hommes. 71 % d’entre eux vivent en Ile-de-France et 75 % sont issus d’écoles de commerce. Il s’agit pour la plupart de particuliers qui investissent dans une entreprise innovante. Le montant investi par ces BA en 2014 est de 36,5 millions d’euros, ce qui en fait une source de financement non-négligeable pour les entrepreneurs.
Selon l’étude de l’organisme France Angels, le réseau des BA affiche des chiffres encourageants : 3000 emplois (créés et maintenus), 305 entreprises financées dont l’investissement moyen par entreprise s’élève à 120 K euros. En plus d’être d’indéniables investisseurs, ce sont aussi des accompagnateurs. « Les Business Angels tendent à se professionnaliser de plus en plus et apportent une expertise pointue qui va servir à affiner la stratégie des start-ups. » selon le Président de France Angels, Tanguy de la Fourchardière.
Répartition des financements par secteur
La grande majorité des investissements des BA se concentrent sur le secteur digital avec 44 % des montants investis et 51 % des entreprises financées. On note une petite préférence pour le secteur Web et Mobile, plus que pour l’électronique. Vient ensuite le secteur de la santé et les biotechnologies. Une part moins importante des investissements des Business Angels est observée dans les domaines qui concernent les médias, la mode, le luxe et les biens de consommation, avec seulement 5 % des montants investis.
Des efforts à accomplir
Même si depuis le 1er janvier 2015, les sociétés d’investissement des Business Angels (SIBA) bénéficient de nouveaux avantages fiscaux permettant ainsi le regain des financements, cela n’est pas suffisant. Pour le président de France Angels, il reste encore des efforts à accomplir : « La France ne privilégie pas la prise de risques. Alors que les Business Angels, eux, en prennent. Contrairement aux banques, ils sont les seuls à soutenir la capacité les start-ups dans cette période de fragilité qui est l’amorçage ».