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Erreur, expérience, échec : la différence à faire

Si vous êtes entrepreneur, il existe une distinction à faire entre trois notions : celles d’erreur, d’expérience ou d’échec. Vous êtes amené à prendre de nombreuses décisions qui vont avoir des conséquences positives ou négatives. Pourtant, même si vous faites des erreurs, elles peuvent se transformer en expériences et se différencier de l’échec. 

Ne rien tenter reste la pire des options

Le seul moyen de ne jamais vous tromper, c’est de ne jamais rien tenter. Or, en tant que dirigeant d’entreprise, vous allez expérimenter et explorer de nombreuses voies pour faire avancer votre entreprise et vous devrez prendre des risques. Toutes ne peuvent pas s’avérer aussi performantes que vous le souhaitez et ne conduiront pas forcément à une réussite. Cependant si vous ne tentez rien, vous ne gagnerez jamais rien donc autant y aller. 

Comme le veut l’adage 100% des gagnants au loto ont joué. La pire option reste de ne rien faire et, contrairement à ce que l’on pourrait penser, il s’agit d’une situation plus que courante. Il est tentant de se contenter d’une routine au sein de laquelle vous maîtrisez l’ensemble des éléments mais l’inertie entraîne la chute. Ce n’est pas parce que vous êtes le leader que vous allez le rester éternellement donc autant tenter quelque chose. Finalement, la plus grosse source d’échecs demeure souvent de ne rien tenter. 

La déculpabilisation : premier réflexe

Commencez par déculpabiliser et surtout apprenez de vos erreurs. Vous n’êtes pas omniscient donc arrêtez de vous torturer l’esprit lorsque vous prenez une mauvaise décision. La grande difficulté reste de gérer un sentiment d’impuissance et parfois de constater que vous êtes dans une impasse que vous ne pouvez résoudre. Mais l’une des grandes qualités que vous pouvez alors adopter est celle de savoir pivoter ou de bien la prendre en compte pour ne pas la reproduire.

Si quelque chose ne fonctionne pas, ce n’est pas obligatoirement de votre faute mais l’essentiel est d’en tirer des leçons. La seule véritable erreur que vous pouvez considérer comme un échec est de reproduire toujours la même erreur ou de persister trop longtemps dans une voie qui ne marche pas de manière évidente. Il faut bien différencier le fait de persister car vous voyez que cela va marcher au fait de s’obstiner dans une voie qui ne fonctionne pas. Vous devez pouvoir remettre en cause vos décisions sans pour autant vous remettre forcément vous en question. 

Un apprentissage avant tout

Les erreurs sont avant tout une source d’apprentissage et, même si vous faites faillite, cela ne deviendra un échec que si vous n’avez tiré aucune leçon de cette expérience. Une grande partie des success stories commence d’ailleurs par un échec comme nous le montre l’expérience de Jack Ma, fondateur d’Alibaba. Finalement, vous devez transformer vos erreurs en expérience pour qu’elles ne le soient plus. 

Comme le disait Thomas Edison, il a trouvé 1000 manières de ne pas faire de l’électricité. Ce qu’il faut prendre en compte, c’est qu’on apprend bien plus souvent de ses erreurs que de ses réussites. Face à des difficultés, vous devez surmonter des obstacles qui vont vous permettre de grandir et de vous améliorer. Il faudrait donc à la limite se réjouir de les rencontrer le plus tôt possible. Elles vous permettent d’avancer et de prendre en compte des paramètres auxquels vous n’aviez pas forcément pensé auparavant et éventuellement d’en dégager des solutions. 

L’erreur à valoriser

Vous l’aurez compris : que ce soit pour vous ou pour vos équipes, l’erreur reste le meilleur moyen d’avancer. Il faut donc la valoriser et non la pointer du doigt comme une chose malsaine. Dans l’idéal, vous devez valoriser les initiatives et pas forcément observer le résultat. De nombreuses entreprises comme Facebook en ont d’ailleurs fait des concepts comme « Fail hard ». Elles ont compris que la meilleure manière d’avancer vite est d’oser. Il suffit de regarder un enfant quand il apprend à marcher pour voir qu’il va tomber jusqu’au moment où il trouve son équilibre. S’il n’ose pas ou arrête après la première tentative, il mettra plus de temps à le faire.

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