Avec une licence en lettres modernes en poche, Marie-Claude Lelouch devient publicitaire chez Publicis. Pour autant, elle ne souhaite pas réaliser l’intégralité de sa carrière dans ce secteur car elle n’envisage pas de concilier sa vie professionnelle avec sa vie familiale. Elle occupe donc ce poste pendant cinq ans avant de se lancer dans l’aventure entrepreneuriale avec son mari.
Une première expérience de l’entrepreneuriat
Ce dernier possède un cabinet d’opticien optométriste et s’adresse à une clientèle assez pointue. A l’époque, Marie-Claude l’aide dans ses tâches de gestion de l’entreprise. Il y a deux ans, son mari a revendu le cabinet. « Je me suis dit que c’était le moment pour moi de me lancer », explique l’entrepreneure. Elle développe alors un concept de séminaire sur l’eau mais rencontre de grandes difficultés pour lever des fonds et trouver des partenaires de haut niveau. « J’ai commencé à développer ce business à mon échelle mais les principaux budgets qui devaient m’être alloués pour les séminaires ont été supprimés. Pour poursuivre cette aventure et tenir financièrement, il m’aurait fallu investir d’autres fonds propres. J’ai donc abandonné cette voie après un an d’essai », poursuit-elle.
Se lancer dans le social business
Peu de temps après, une amie lui parle d’un nouveau modèle d’entrepreneuriat qui se développe aux Etats-Unis : le social business. « L’idée consiste à édifier un réseau de distribution en tant qu’entrepreneur indépendant avec un partenaire de niveau international présent sur 53 marchés », résume Marie-Claude Lelouch qui commence alors à travailler pour l’entreprise américaine Nu Skin. Cette société occupe une position de leadership sur la compréhension scientifique du phénomène de vieillissement s’appuyant sur une toute nouvelle science appelée l’épigénétique. « Il s’agit d’une science basée sur la compréhension et la réinitialisation de l’expressions des gènes, cause du vieillissement ».Les banques de données de plus de 30 ans de recherche sur le génome humain et les ingrédients testés ont permis de mettre au point des produits exclusifs et brevetés capables de remettre les gènes en état d’expression optimal.
En tant que partenaire, Marie-Claude Lelouch développe aujourd’hui un réseau de distribution international pour ces produits. Elle nous explique ses missions : « Je suis à la recherche de relais de croissance en France et à l’étranger. Je connecte des indépendants ou des entreprises qui souhaitent développer ce concept. Je suis notamment en contact avec des gérants de fitness, d’instituts de beauté, de spa, de professionnels de la santé qui souhaitent diversifier leur activité. Un nouveau modèle économique très souple leur permet de devenir partenaire et de diffuser nos produits, très complémentaires à leur activité. »
La flexibilité comme qualité dans le travail
Le social business, nouveau moteur économique, a tout de suite convaincu Marie-Claude car elle n’a pas eu besoin d’avancer de fonds propres ni même de lever des fonds pour se lancer. Aujourd’hui, son entreprise possède le statut d’EURL. Elle n’a aucun salarié mais gère 5 partenaires qui sont eux-mêmes entrepreneurs indépendants. « Mon bureau se situe chez moi. J’organise mon temps de travail comme je veux même si je me fixe des plages horaires. Je me déplace lorsque j’ai des rendez-vous à Paris, sinon j’organise mes entretiens sur Skype », explique l’entrepreneure qui semble très organisée.
Même si le secteur de l’épigénétique lui était auparavant inconnu, Marie-Claude semble s’être toujours reconnue dans cette démarche : rester en bonne santé, dynamique et tonique. A bientôt 60 ans, et grâce à cette nouvelle aventure professionnelle, l’entrepreneure espère retrouver une seconde jeunesse, tant sur leplan physique que professionnel !
2 questions à… Marie-Claude Lelouch
Avez-vous rencontré des difficultés au lancement de votre business ?
Oui bien sûr. L’épigénétique demeure un secteur très pointu. La principale difficulté a donc été de s’approprier le discours afin d’être la plus crédible possible face à des chefs d’entreprise. Cette crédibilité est un des facteurs essentiels à ma réussite. Elle m’a permis de convaincre et d’acquérir la confiance des autres pour être suivie dans cette aventure.
Comment voyez-vous votre entreprise dans 5 ans ?
J’espère travailler avec au moins 12 partenaires au lieu de 5 actuellement.
Je souhaite également me développer à l’international, notamment sur le continent Américain, en Europe et en Turquie.