Vous êtes le créateur du prochain Apple, Facebook ? Vous avez dans votre sac la recette de la prochaine entreprise à la success story fulgurante ? Vous parlez anglais ? Vous n’avez pas peur de l’aventure ? Si vous répondez à ces questions par l’affirmative, alors c’est à Singapour que vous devez aller faire des affaires.
Et le gagnant est… Singapour
« Doing business » un classement des réglementations les plus favorables aux petites et moyennes entreprises de 189 pays différents. Au sommet de ce classement, Singapour, la région administrative spéciale de Hong Kong ( Chine) la nouvelle Zélande, les USA, le Danemark, la Malaisie, la république de Corée, la Géorgie, la Norvège et le Royaume Uni.
La France au 38e rang
La France a reculé dans ce classement de 3 places et se retrouve à la 38e place derrière le Rwanda, la Macédoine ou encore le Chili. Un mauvais score qui s’explique peut-être par le critère « transfert de propriété » sur lequel l’hexagone et le moins bien noté (149e rang mondial). D’ailleurs, les 18 places que le pays perd par rapport à l’an dernier le positionne à la 92e place. Ce n’est pas sur les aspects de création d’entreprise que la France va refaire son retard puisqu’elle y a aussi reculé de 12 places pour en arriver au 41e rang.
Créer une entreprise, le parcours du combattant
« En moyenne à l’échelle mondiale, il faut compter 7 procédures, 25 jours et des coûts représentant 32 % du revenu par habitant pour créer une entreprise« , souligne le rapport de la Banque mondiale. « A cela il faut rajouter la durée moyenne des délais au niveau mondial et tous les efforts que la nouvelle entreprise devra fournir pour réaliser toutes les autres transactions (dont le paiement des impôts) », ajoute-t-elle. Il faut donc réduire le coût et la complexité des procédés administratifs, rappelle l’institution. La Banque mondiale félicite cependant les efforts réalisés par l’ensemble des Etats et plus particulièrement par les économies à faibles revenus.