Il fut un temps où le succès d’une entreprise pouvait ne pas dépasser les frontières d’un pays. Sa renommée sur le territoire national suffisait amplement à la pérennisation de son activité et à sa réalisation sur le long terme. Sauf que ce temps est révolu.
Aujourd’hui, l’innovation, la mondialisation, internet, sont tant de facteurs qui ont bouleversés les règles de notre économie et du monde de l’entreprise. La question se pose alors de savoir s’il est désormais possible de lancer une activité entrepreneuriale sans même se projet à l’international et profiter de ces immenses relais de croissance ?
L’internationalisation croissante du monde de l’entreprise
La mondialisation a largement influencé le bouleversement de notre économie mondiale évoqué dans l’introduction. Favorisant les échanges commerciaux entre les pays – du nord et du sud principalement – la mondialisation nous a tous fait basculé dans une ère économique où chaque pays entretiendrait une dépendance avec un ou plusieurs autres pays.
Atrocité pour certains, d’autres voient dans la mondialisation de nouvelles opportunités s’ouvrirent à eux : des relais de croissance infinis pour le développement des entreprises, des possibilités nouvelles pour l’import-export et bien d’autres choses encore. En effet, là où une entreprise pouvait trouver une finitude sur un marché national, la mondialisation et le développement d’une économie internationale permettent aujourd’hui de la faire entrer dans une phase de conquête d’autres marchés, dans d’autres pays. Que seraient les entreprises comme Apple, Adidas, BMW si elles n’avaient pas pu profiter des marchés internationaux ? Rien.
Est-il possible de développer son entreprise sans profiter de l’international ?
A cette question, il pourrait sembler compliqué et peu aisé de trouver une réponse adaptée. Pourtant, la réponse est simple : tout dépend de la situation économique et financière de votre entreprise. Disons simplement que l’international est le niveau supérieur à atteindre pour votre entreprise. Explications.
Pour une PME de province, spécialisée sur un marché de niche, qui peine à trouver des clients près de chez soi et qui voit sa santé économique et financière défaillir petit à petit, l’international est une aberration.
Elle qui peine déjà à trouver une demande suffisante dans sa région, pourquoi partir à l’autre bout du monde ?
Cependant, pour une grande entreprise de conseil, réalisant un chiffre d’affaires conséquent mais qui s’avère stagner depuis quelques mois du fait d’un manque de nouveaux clients, l’internationalisation est une aubaine. Une telle stratégie ouvrira l’entreprise vers de nouveaux marchés et augmentera probablement son chiffre d’affaires sur le long terme.
A l’étude de ces deux cas d’école, on s’aperçoit aisément que se projeter vers l’international pour une entreprise résulte avant tout d’une situation et non pas d’une volonté.
Le cas particulier des start-up
Pourtant, force est de constater qu’il y a, là encore, une exception qui semble confirmer la règle. L’émergence des start-ups dans notre économie a entraîné avec elle une nouvelle approche de l’internationalisation : avant même d’être créée, la startup est destinée à l’international et tend à se développer sur d’autres marchés que le simple marché national. Une entreprise comme Kiala, aujourd’hui parmi les leaders de la livraison de colis et de marchandises, s’est établie en Belgique selon le souhait de son créateur français, pour profiter très vite des relais de croissance sur les marchés européens.