La crainte pour nombre d’entreprises reste que la newsletter ou l’e-mailing se retrouve dans le courrier indésirable et dans les spams alors qu’ils sont censés répondre à une demande des clients ou encore à une volonté de visibilité, de crédibilité ou de notoriété. zoom sur L’enfer des anti-spams.
Les spams sont particulièrement sensibles à certains mots et la liste, que nous vous proposons, est loin d’être figée et exponentielle. Ces mots spam nuisent à la délivrabilité des e-mailings ou newsletters et les conduisent directement dans le courrier indésirable.
Qu’est-ce qu’un mot spam ?
Un mot spam reste un mot mais qui est surveillé par les fournisseurs de messagerie afin de déterminer si un email est un spam. Il est considéré comme indésirable parce non sollicité par le destinataire et donc les filtres anti-spam, qui ont pour vocation de protéger le destinataire de communication négatives ou d’arnaques, font le tri pour eux.
A savoir !
Les intelligences artificielles n’ont pas toutes le même niveau de tolérance par rapport aux spams. Ainsi certaines vont exclure de manière systématique un email contenant le mot “gratuit” alors que d’autres seront enclines à l’accepter et feront une vérification plus poussée.
Comment s’applique le filtre anti-spams ?
Chaque e-mail se voit attribuer un score par un logiciel dont la mission est de détecter les e-mails à renvoyer dans le courrier indésirable (le score spam assassin). Pour ne pas être mis au rebus et que votre email parvienne dans la boite de réception de votre destinataire, il faut que votre score soit presque nul.
Les astuces pour ne pas finir dans la corbeille
1/ Prêter attention au nom d’expéditeur
Les premières informations qui apparaissent au sujet de votre email sont le nom de l’expéditeur et l’objet et vous le savez bien puisque vous même vous écartez ou vous les classez en fonction de votre destinataire. Vous les lisez donc selon l’intérêt que vous portez à votre destinataire. Le nom d’expéditeur est détecté par les filtres anti-spams. Lorsqu’il change fréquemment, les filtres anti-spams l’identifient en tant que spams si le contenu est identique. L’utilisation du nom de votre entreprise ou de votre marque demeure souvent un bon choix.
2/ Rédiger avec soin l’objet de l’email
Il vous faut écarter les mots liés à la gratuité : « cadeau gratuit avant la fin de la quarantaine ! Félicitations ! une promo rien que pour vous ». Les caractères spéciaux (notamment écrits en gras) comme les points d’exclamation, les pourcentages et les majuscules sont aussi à exclure de votre objet qui peuvent parfois mal s’afficher. Surtout, n’oubliez pas que vous devez rédiger un objet concis qui attire l’attention de votre lecteur.
3/ Faire un test anti-spams
Le meilleur moyen de savoir si un emailing ou une newsletter va finir dans le courrier indésirable est de réaliser un test pour constater où va votre communication. Si vous constatez qu’il va dans le courrier indésirable, changez les mots jusqu’à ce qu’il se dirige vers la boite réception. Les Fournisseurs d’Accès à Internet (FAI) deviennent de plus intelligents et il est difficile de les contourner.
4/ RGDP, un surveillant hors pair
Enfin, dernier grand conseil : un email qui ne respecte pas les consignes du RGPD sera vite repéré et vous devrez bien faire attention à la manière de vous avez obtenu vos listings. N’oubliez pas que le consentement reste à obtenir et qu’il ne vous suffit pas de scanner la toile. Les règles sont d’autant plus strictes que vous vous adressez à des particuliers car vous pénétrez dans la vie privée de la personne.