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Du grand groupe à la startup

Tristan Thevenin a fondé Salience, une plateforme logicielle d’aide à l’innovation, pour retrouver l’esprit startup qui lui manquait après avoir travaillé pendant dix ans dans un grand groupe.

C’est l’histoire d’un entrepreneur, un vrai. Il avoue rechercher dans l’aventure entrepreneuriale avant tout la prise de risque. Guidé par cet esprit d’initiative, il démarre donc naturellement sa vie professionnelle au sein d’une petite startup française. Les années passent et celle-ci devient grande, très grande. Rachetée par une multinationale, la startup en question prend même des allures de grand groupe. Tristan Thevenin ne se retrouve plus dans cette ambiance de travail et décide de retrouver l’esprit startup qui lui manque tant en fondant lui-même son entreprise. D’autant plus qu’il travaille depuis dix ans sur un projet avec d’anciens collègues et que l’idée semble avoir suffisamment mûrie pour être mise en œuvre. Il quitte donc son employeur et démarre un MBA d’entrepreneur à HEC pour se former à son nouveau métier.

Un parcours semé de belles rencontres

En 2011 naît Salience, une société de services et d’édition de logiciels pour une innovation agile et maîtrisée. Partant de l’idée que les spécialistes de l’IT et de la R&D sont les plus mal outillés pour innover, Salience conçoit des logiciels d’aide à l’innovation. Un projet assez ambitieux donc et qui demande aux entrepreneurs de mobiliser du financement et des compétences. Coup de chance, à l’occasion de leur participation aux journées Plug and Start, sur la Technopôle de l’Aube, l’entrepreneur et ses associés font la rencontre d’une équipe régionale déterminée à booster le dynamisme économique du territoire. L’entrepreneur décide alors de déménager Salience de Paris vers l’Aube. Salience devient Lauréate du Concours National OSEO/ MESR 2012 pour la région Champagne-Ardenne.

A la conquête du monde !

« Notre terrain de jeu doit être le monde entier » explique Tristan Thevenin. Pour développer son entreprise à l’échelle mondiale, il souhaite d’abord qu’elle fasse ses preuves au niveau national en 2013, avant de s’internationaliser en Amérique et en Chine en 2014. Pour cela, la réalisation d’une importante levée de fonds sera nécessaire. L’entreprise semble bien partie pour se développer rapidement. La question se pose donc : que fera Tristan Thevenin si Salience devient à son tour un grand groupe ? « Je pense alors que je partirais vers d’autres projets à lancer » répond-il. Un vrai entrepreneur on vous dit !

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