Comment devenir très productif ?

A certains stades de l’entreprise, on se doit de devenir très productif que d’habitude pour passer une espèce de palier et cela se révèle souvent vrai dans les premières années de la création de l’entreprise. Il faut alors développer une capacité instantanée de travail au-delà de ses propres limites. Il faut tout de même prendre en compte que vous êtes un être humain et que vous devez savoir vous écouter.

Préalable avant de vous lancer

Si vous allez démultiplier les efforts sachez tout d’abord que pour donner le maximum de soi, vous devez savoir écouter votre corps (ou votre cerveau) pour ne pas trop le surmener. Vous pourriez, à défaut, vite finir en burn-out et tous vos efforts seraient alors un échec car rien ne sert de produire plus à un instant T si c’est pour être à plat juste derrière et ne plus rien produire. Vous devez donc écouter les signaux tout au long de la démarche pour évaluer les moments où vous devez vous reposer, prendre des breaks ou vaquer à d’autres occupations pour éviter d’arriver à ce stade. Cela implique une bonne connaissance de votre corps et de sa manière de fonctionner car avant de tomber dans l’excès, vous allez ressentir certains signaux qui vous diront de vous arrêter et qu’il faudra alors écouter. 

Se fixer des objectifs mesurables et définis dans le temps

En dehors des autres caractéristiques des objectifs SMART, ce sont bien ces deux caractéristiques que vous devez définir quand vous allez vous lancer. Il ne sert à rien de vous dire : « je veux produire le maximum » mais bien de définir une quantité mesurable de ce que vous voulez produire et le délai imparti. Cela prend peu de temps car vous savez ce que vous pouvez produire au maximum actuellement. Il ne s’agit pas de l’avoir tout le temps à l’esprit mais bien de vous y référer une fois par jour pour pouvoir constater l’avancée et de vous satisfaire chaque jour du travail accompli la veille. Laissez la nuit passer avant de les regarder car vous ne serez que rarement objectif la veille et vous penserez souvent que vous n’en avez pas fait assez.

Vous débarrasser des petits éléments gênants

Dans une to do list, il y a en général, les grands éléments à faire qui durent environ entre 45 min et 2 heures (maximum) et les plus petits. Ces tâches qui semblent être faciles à faire et ne prennent pas de temps à réaliser sont des polluants. Il faut donc les élaguer rapidement et en premier dans la mesure du possible. A défaut, elles vont vous trotter dans la tête toute la journée et vous faire perdre du temps et de la motivation. Si les réaliser tout de suite ne vous fait pas perdre de temps, alors faites-les et vous pourrez alors passer au principal. L’avantage est de réduire rapidement votre to do list mais surtout de désencombrer au maximum votre cerveau qui y travaille même si vous ne le ressentez pas. 

Vous lancer dans une tâche difficile en premier

Une fois ces petites tâches élaguées, vous pouvez vous attaquer à une tâche que vous détestez. Elle est facile à identifier puisque c’est celle que vous reportez le plus souvent ou que vous avez le moins d’entrain à faire. Le plus souvent  d’une durée limitée mais relativement longue et rébarbative, vous allez devoir vous y lancer rapidement. D’abord, quand vous l’aurez fini, vous aurez un sentiment d’accomplissement qui vous portera pour la suite. Ensuite, elle ne vous trainera plus dans la tête comme l’épée de Damoclès qui vous attend même si d’autres peuvent ne pas vous réjouir non plus. Au pire, le lendemain vous serez très satisfait de l’avoir exécutée. Alors commencez sans hésiter même un petit bout de la tâche, le reste suivra. 

Alterner les tâches une fois terminée

Lorsque l’on vient d’accomplir une tâche difficile, il est parfois difficile de se replonger dans la suivante, tout simplement parce qu’il faut beaucoup de motivation pour se lancer et la réaliser. Pour produire plus, vous devez avoir votre concentration au maximum et celle-ci n’est pas éternelle donc autant relayer des moments de très grande concentration avec des moments plus légers. Alterner vous permet d’éviter de mettre trop d’espace entre les deux tâches même si parfois le repos est nécessaire.

Il vaut mieux pour déterminer comment alterner, vous demander la tâche que vous avez le plus envie de réaliser parmi celles qui restent. Une fois cette tâche terminée, il s’agit de préférence d’enchaîner, à nouveau, sur une tâche que vous n’avez pas envie de faire. En revanche, il faut bien écouter votre corps car parfois il faut enchaîner deux tâches qui ne vous dégoûtent pas trop pour une tâche difficile. A noter que l’alternance demande à votre to do list d’être relativement flexible mais que vous devez l’être également pour ne pas focaliser votre esprit sur le fait de ne pas réaliser une tâche et de culpabiliser par la suite. 

Vous créer des mini-pauses régulièrement

Ce n’est clairement pas parce que vous êtes assis derrière votre bureau ou sans arrêt à la tâche que vous êtes productif. La productivité est dépendante de votre motivation et de votre concentration. En général, dans les moments de grande productivité, le temps passe vite, très vite et vous n’avez pas le temps de vous reposer car vous n’y pensez même pas tellement vous êtes concentré.

Concentration rime souvent avec objectif ou challenge. Vous devez davantage vouloir atteindre ou réaliser celui-ci que de vouloir réaliser la tâche en elle-même car la faire ne vous procurera aucun plaisir alors qu’avancer vers l’objectif oui. Dès que vous sentez que la lassitude est trop forte ou que votre concentration baisse, il s’agit seulement de vous accorder un break pour repartir de plus belle. Celui-ci ne doit pas être trop long pour ne pas rentrer dans l’inertie et doit vous donner envie d’avancer, encore et toujours plus. Il s’agit parfois de perdre du temps pour en gagner. 

Vous rappeler tout au long de la journée le gain

Si vous avez décidé de multiplier votre production, il va falloir de temps en temps vous donner des récompenses et visualiser votre avancée par rapport à l’objectif en question mais aussi l’objectif final car vous ne produisez pas autant pour produire autant mais bien pour obtenir un gain telle qu’une assise trésorière confortable, de l’avance et de la tranquillité… Il faudra donc de temps en temps prendre 5 minutes pour constater votre progression et vous projeter dans ce que vous êtes en train de rendre réel et possible. Vous êtes surement en train de réaliser quelque chose de proche de l’impossible pour vous donc profitez-en.  Il faut vous projeter donc dans cet avenir qui vous donne envie et qui vous rende fier de vous.

Un réflexe à ne pas oublier : la fainéantise

Cela peut paraître contradictoire et pourtant c’est loin de l’être. Avant de vous lancer dans toutes les tâches, vous devez vous demander s’il n’existe pas un moyen de contourner la difficulté en déléguant par exemple les tâches que vous détestez le plus, en automatisant, en faisant appel à un prestataire (sans pour autant vous ruiner) … Parfois nous excluons des solutions à force de vouloir tout faire sans trop y réfléchir alors que vous pouvez gagner un temps considérable. Vous devez penser en amont à la manière d’exécuter chaque tâche en dépensant le moins d’énergie possible. Être fainéant c’est avant tout chercher le meilleur moyen de pouvoir atteindre votre but en dépensant le moins d’énergie possible. 

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