Nous recrutons souvent des personnes par rapport à un CV mettant en avant des compétences dites « dures » (les « hard-skills ») type « expertise comptable ». Or, les compétences « douces » (les « soft-skills ») comme l’éloquence ou la maîtrise de ses émotions sont tout aussi essentielles surtout à l’heure où le travail se déroule de plus en plus en équipe. Aujourd’hui, on constate notamment que les « soft-skills » ont une importance toute particulière pour les recruteurs.
Alors comment soi-même y voir plus clair et développer ce type de compétences ? Comment travailler sur cet aspect informel de notre personnalité ?
Des compétences enfouies…
Rappelez-vous de cette enfance pendant laquelle vous dessiniez, chantiez et jouiez. Celle où vous étiez très créatif et inspiré. Vous viviez pleinement votre intelligence émotionnelle, celle liée à vos « soft-skills ». Mais arrivé à l’école, on vous a appris à réfléchir, compter, lire, tout en gommant une part d’artiste qui est en vous. Ces compétences seront de plus en plus enfouies au fil du temps alors qu’elles sont primordiales pour motiver et inspirer les gens.
Vous vous dites peut-être que passer son temps le nez dans les livres de développement personnel n’est pas suffisant pour apprendre à mieux se connaître. Mais la question n’est pas aussi simple qu’elle n’y paraît car qui sommes-nous en dépit de ce qui a influencé ce que nous sommes devenus ? Est-ce bien nous qui avons construit notre personnalité ou avons-nous laissé le modèle de la société faire le travail à notre place ? Notre vraie nature ne demande peut-être qu’à revoir le jour.
… à faire jaillir
Rassurez-vous, l’enfant que vous étiez existe toujours au fond de vous. Il suffit que vous laissiez revivre cette partie de vous-même. Dessinez, riez et laissez exprimer votre créativité. Préférez-vous tout simplement discuter et interagir avec les gens ? Alors mettez votre timidité de côté et foncez. Un leader sait faire passer une vision et des idées. Et cela ne se fait pas forcément à partir de tableaux ou de chiffres, mais par une communication motivante et entrainante.
Le développement des « softs-skills » consisterait dans un premier temps à mieux se connaître, pour ensuite développer son savoir-être. Car si nous souhaitons démontrer à quelqu’un les diverses qualités de notre personnalité, quoi de mieux que de savoir les faire transparaître naturellement, par notre façon d’être. C’est dans cette façon d’être soi-même que s’inscrit la démarche de « soft-skills ». Rappelez-vous qu’elles se trouvent en nous. Libres à nous de les faire jaillir…
Certains soft-skills sont très recherchées
Vous l’aurez compris, elles représentent les compétences non-techniques qui sont souvent considérées comme des qualités humaines. Les plus recherchées sont aujourd’hui : la communication, l’adaptabilité, l’empathie, le sens de l’organisation, la créativité, la confiance en soi et le sens du collectif. La plupart des soft-skills recherchées touchent donc 4 grands domaines : le travail en équipe, la capacité à s’adapter/ innover ou encore à la productivité/autonomie.
Comment développer ses soft-skills ?
Si faire jaillir ses soft-skills tapies au fond de votre inconscient peut représenter une manière de faire, il est aussi efficace d’acquérir certaines compétences que vous n’aviez pas forcément étant enfant. Il vous faudra alors ouvrir votre esprit afin de développer votre capacité à apprendre mais également à interagir avec les autres. Même si cela est difficile, vous l’aurez compris, il s’agit de se remettre en question et de réfléchir à votre développement personnel. Pour cela, vous serez peut-être dans l’obligation de remettre en cause vos habitudes voire de les modifier, ce qui peut donc représenter un travail difficile. A noter que sans un désir de changer, acquérir des soft-skills peut relever quasiment de l’utopisme même si l’accompagnement peut fortement vous aider ainsi qu’un bilan de compétence pour prendre conscience de vos forces et lacunes.