Vous envisagez un développement à l’étranger ? Que ce soit en Europe ou à l’international, plusieurs possibilités s’offrent à vous pour trouver de nouveaux débouchés et élargir votre base clients.
Avant toute chose, il est important de se souvenir de cette maxime : « Á l’étranger, l’étranger, c’est vous ! ». Voilà pourquoi, il est sage, dans un premier temps, d’observer le marché que vous souhaitez intégrer. Comment ? En créant un poste d’observation qui pourra prendre la forme d’un bureau de liaison ou d’un bureau de représentation. Cette structure légère et peu coûteuse vous permettra de nouer des contacts avec différents interlocuteurs locaux (clients potentiels, administrations, fournisseurs, partenaires, distributeurs, etc.), mais aussi de remonter toutes les informations locales liées à votre marché, d’assurer une veille active sur vos cibles et d’amorcer une stratégie de communication.
Attention ! Sachez qu’un bureau de liaison ne peut exercer une activité commerciale en tant que telle.
Recruter un agent commercial local
Il est aussi possible de recourir aux services d’un agent commercial déjà implanté dans le pays. C’est lui qui représentera votre société sur place. Ce recrutement ne doit donc pas être fait à la légère. C’est aussi grâce à lui que vous pourrez introduire vos produits ou services sur ce nouveau marché. Ce mode de fonctionnement occasionne peu de frais de gestion, mais exige une grande confiance envers cet interlocuteur. Cela peut constituer, en tout cas, une première étape au rayonnement international de l’entreprise.
Ouvrir une succursale ou une filiale
D’autres solutions sont également envisageables, mais elles nécessitent des investissements plus lourds :
• l’ouverture d’une succursale afin de faciliter l’extension de vos activités et des relations avec la clientèle locale.
• la création d’une filiale, autrement dit une structure permanente possédant la nationalité du pays d’implantation et adoptant l’une de ses structures juridiques.Cela peut évidemment faciliter la pénétration du marché.
Collaborer avec un partenaire local
Il est aussi possible de collaborer avec un partenaire local (entreprise privée, personne publique…) sous la forme d’une co-entreprise ou d’un Groupement européen d’intérêt économique (GEIE) si le ou les partenaires sont membres de l’Union Européenne. Cette structure permet, en effet, à plusieurs entreprises de nationalités différentes de doper leurs activités en développant des actions communes, tout en conservant leur autonomie juridique et économique.
Le statut de « Société Européenne »
Signalons également que le statut de « Société européenne » (Societas Europeae) est entré en vigueur en 2004. Son application nécessite cependant une adaptation de la législation de chaque Etat membre de l’Union européenne. Par ailleurs, cette société doit avoir un capital social minimum de 120 000 euros et peut exercer ses activités dans tous les Etats membres de l’Union européenne sous une forme juridique régie par le droit communautaire et commune aux différents Etats. Si elle a été créée en France, c’est donc le droit français qui s’applique. L’intérêt de cette formule réside dans le fait que la création d’une structure juridique dans un autre Etat membre pour l’exercice d’une activité économique n’est plus nécessaire. Le siège social de la « société européenne » peut ainsi être transféré dans un autre Etat membre de l’Union européenne, sans création d’une nouvelle structure. Reste qu’à ce jour, seuls 6 pays ont procédé à cette adaptation : l’Autriche, la Belgique, le Danemark, la Finlande, l’Islande et la Suède.
De l’intérêt de la proximité
L’important aujourd’hui est de raccourcir et de simplifier au maximum les circuits de ventes. Il faut être réactif, anticiper les changements etles attentes des clients, et pour cela, disposer d’informations fiables et de contacts directs avec eux. Voilà pourquoi une présence commerciale locale est indispensable.