Ne jamais devenir un pantin qui ne bouge qu’au rythme du jugement des autres. Telle doit être la devise de tout entrepreneur. Dépendre du jugement des autres pour choisir, agir, décider vous emmène vers le chemin de la perte de confiance en vous. A la longue, vous pourriez même finir par vivre par procuration et mettre vos valeurs et capacités au panier. Vous devez sortir de votre peur comme les sportifs au saut à la perche et vous entraîner. Chaque jour, vous allez monter la barre plus haut pour dépasser vos limites. Quelques conseils
Notre système social fait que dans notre vie au sein de l’hexagone, on nous colle des étiquettes dès notre plus jeune enfance :
- « tu es maladroit »
- « tu es intelligent »…
- « tu manques d’attention »
Mais aussi des phrases qui détruisent tout :
- « il n’est pas doué mais il fait des efforts »
Le but de ces phrases est d’encourager mais finalement elles dévalorisent notre valeur. De plus, notre cerveau ne retient souvent que la première partie de la phrase.
Le système traditionnel ?
Le système traditionnel des appréciations des professeurs que l’on va rencontrer pendant toute notre scolarité primaire, élémentaire, secondaire… va nous habituer et nous entraîner à nous conformer à ces étiquettes. Elles sont souvent dues à une appréciation subjective liée à une comparaison avec les autres personnalités du groupe d’élèves auquel on appartient. Mais c’est une une appréciation liée aussi au regard de l’enseignant par rapport à ses propres critères et à son propre vécu. Ces appréciations ne peuvent pas tenir compte du contexte familial dans lequel l’élève évolue puisque ce n’est pas inscrit sur la tête des élèves.
Jugement des autres : Les émotions, un impact ?
Pour couronner les jugements des autres, les parents regardent les étiquettes et portent leur propre jugement qui dépend de leurs propres émotions mais aussi de leur passé scolaire… Bref, ces étiquettes sont un véritable laboratoire dans lequel notre cerveau s’habitue au jugement des autres. Nous développons la peur du jugement des autres que nous aimons mais surtout le jugement de ceux que nous admirons. Ces personnes ont selon nos yeux toutes les qualités que nous n’avons pas et d’ailleurs elles sont aimées et reconnues. Et souvent nous finissons par vivre en quelque sorte pour gagner leur reconnaissance et nous mettons de côté notre légitimité. L’entrepreneur comme le manager doit dépasser les jugements pour pouvoir travailler dans la sérénité.
Revenir à sa propre légitimité
La comparaison avec les autres que ce soit se sentir supérieur ou inférieur n’apporte aucune valeur. En effet, elle renie notre propre personnalité. Si nous renions ce qui fait notre personnalité, nos talents, nos convictions et nos valeurs, pour plaire aux autres et nous conformer à ce que les autres pensent ou ne pensent pas de nous ou des actions que nous allons entreprendre, nous détruisons notre légitimité. Nous ne vivons que pour être reconnus car la peur de la critique nous est insupportable. Nous vendons en quelque sorte notre « âme au diable » de la peur des jugement des autres. En conséquence, nous allons adopter des attitudes et des comportements qui sont à mille lieux de ce que nous sommes réellement.
S’entraîner à sa légitimité
Notre chance c’est que nous avons le potentiel pour transformer notre peur du jugement des autres. Ainsi, certaines valeurs comme l’échec peuvent se transformer avec le contexte social. La peur de l’échec s’est transformée en expérience grâce à des personnes qui ont vécu des échecs et des critiques. Ils sont relevés de ces échecs et qui sont devenus des références de réussite. Elles ont par leurs multiples devises personnelles montrer que combattre les difficultés et les échecs était une qualité fondamentale : le courage. Mais ce courage, il demande de dépasser le jugement des autres.
La peur s’inscrit-elle dans notre mémoire ?
C’est le besoin d’approbation sociale qui nous transforme en personne obéissante. C’est la raison pour laquelle il faut entraîner notre cerveau à regarder les atouts que nous possédons et à ne jamais cesser de nous faire des éloges. Il est nécessaire d’approfondir la connaissance de soi et donc de se lancer dans la découverte de ses qualités. Il existe un exercice performant pour se découvrir c’est de s’inspirer de phrases d’entrepreneurs, de personnes courageuses ou écrivains. Ces derniers nous obligent à élargir notre vision du monde pour y puiser :
- le courage,
- le respect des autres
- de développer notre humanitude.
Quant à moi ma devise est : « Le courage est de ne jamais perdre espoir »