Entreprendre en France n’est pas nécessairement plus difficile qu’à l’étranger. Ces dernières années, les démarches administratives à effectuer pour créer sa société ont d’ailleurs été largement simplifiées. L’ensemble de la procédure pouvant être réalisée directement en ligne, se déplacer n’est plus que facultatif.
Ça y est, vous avez enfin trouvé LA bonne idée. Vous connaissez la cible comme le marché sur le bout des doigts et le concept répond à un réel besoin. En plus d’un solide business plan, l’aspect financier lié aux fonds d’amorçage tient la route. Il ne reste donc plus qu’à vous lancer et créer votre propre entreprise. Seul hic, vous ne savez pas comment vous y prendre et le simple fait de penser aux démarches administratives vous effraie. Pourtant, pas de quoi en faire tout un plat puisque vous pouvez trouver tous les renseignements utiles sur un site d’informations administratives et que celles-ci ont en effet été largement simplifiées. Ce sont plus de 500 000 entreprises qui voient le jour en France chaque année. Et si, vous aussi, en faisiez partie ?
Bien rédiger ses statuts
Avant toute chose, il vous faut déterminer la forme juridique pour laquelle vous souhaitez opter (entreprise individuelle, SARL, SAS, SA…). Une fois cette étape effectuée, il vous faut alors rédiger convenablement vos statuts. Ce passage obligé consiste à indiquer de façon claire les règles de fonctionnement de votre future entreprise ainsi que la nature des différentes relations entre les associés, s’ils existent. Sachez qu’il est fortement recommandé de faire appel à un professionnel qui vous conseillera sur les variables à ne pas omettre ou sous-estimer.
L’immatriculation de l’entreprise
Depuis 1981, il n’est plus nécessaire de se rendre dans toutes les administrations concernées. Grâce au CFE (Centre de Formalité des Entreprises), un guichet unique se charge pour vous de dispatcher les divers éléments aux différentes institutions liées à l’immatriculation d’une société telles que l’Urssaf ou le greffe du tribunal de commerce. Une fois cela effectué, le CFE devrait vous remettre deux exemplaires originaux des statuts, deux exemplaires de l’acte de nomination des dirigeants ainsi que le journal d’annonces légales avec l’avis de constitution. Vous disposerez ainsi d’un numéro unique d’identification : le Siren, mais aussi d’un voire de plusieurs Siret et d’un code d’activité APE, attribués par l’INSEE. Notez que vous pouvez également réaliser l’ensemble de vos démarches directement en ligne via ce site.
Quelques formalités à ne pas oublier…
Si le CFE prend en compte la majorité de vos démarches concernant la création de votre société, certaines formalités restent à votre charge. La domiciliation de votre entreprise, par exemple, en fait partie et consiste simplement à choisir son adresse administrative. Autrement dit, son siège social. Mis à part le choix du nom de votre société, il vous incombe également de l’assurer (certaines assurances étant obligatoires, ndlr) et d’ouvrir un compte bancaire professionnel. Dans les trois mois qui suivent l’immatriculation, l’adhésion à une caisse de retraite des salariés se place, lui aussi, comme un point à respecter.
Le Kbis, preuve de l’existence juridique de la société
Votre entreprise enregistrée, vous recevrez ce qu’on appelle un extrait « Kbis ». Notez bien que vous ne pouvez entamer légalement votre activité qu’après réception dudit document. Le Kbis, au même titre que votre carte d’identité, atteste de celle de votre société et prouve son existence. Il convient donc de le garder précieusement.
Vous êtes désormais fin prêt à vous lancer dans l’aventure. Votre avenir comme celui de votre entreprise est entre vos mains, alors, prenez-en soin !