Des défis et des investissements dans tous les secteurs

Chercher un nouveau secteur porteur, investir dans des jeunes pousses ou dans des projets ambitieux, proposer des innovations, défis et des investissements qui assurent la sécurité des humains, tels sont les défis d’aujourd’hui.

Amazon se lance dans les jeux vidéo

Le géant du divertissement a dévoilé Luna et démarre avec une cinquantaine d’anciens jeux, dont Sonic, Resident Evil 7 et Panzer Dragoon, accessibles sur PC, téléviseur, tablette et iPhone et « bientôt » sur les smartphones Android. Les utilisateurs pourront jouer via leurs claviers et souris, leurs écrans tactiles ou une manette à 49,99 dollars vendue par Amazon. Le groupe de Jeff Bezos a aussi passé un partenariat avec Ubisoft. Mais Amazon devra étoffer son catalogue qui propose le strict minimum car son rival Microsoft vient d’investir 7,5 milliards de dollars pour acquérir le studio ZeniMax Media. 

Un projet innovant et ambitieux sera un véritable test !

Lorsqu’elle sera terminée en 2022, la « plus grande ferme urbaine sur un toit en Europe », selon ses promoteurs, devrait compter 14 000 mètres carrés cultivés par une vingtaine de maraîchers produisant au moins une tonne de fruits et légumes par jour. Coût total de l’investissement ! 700 000 euros que Nature en ville, la société chargée de mettre le projet en œuvre, espère rentabiliser grâce à la vente de légumes frais dans des restaurants du voisinage, mais surtout des animations, événements privés ou publics, séminaires et activités sur le site.

À terme, les exploitants aimeraient aussi alimenter en produits frais des cantines scolaires aux alentours. Totalement privé, ce projet souhaité par le gestionnaire du parc, Viparis, ne s’inscrit pas dans le plan Parisculteurs financé par la mairie de Paris, qui a déjà permis en quelques années l’éclosion d’une constellation de jardins partagés, micro-fermes, toits cultivés ou caves à champignons dans la capitale. 

Casino investit dans de jeunes pousses de la food tech

Trois enseignes du groupe Casino (Casino, Géant, Franprix, Monoprix, Monop’) sont entrées au capital de trois start-up de l’agroalimentaire. En échange d’une participation minoritaire, Casino accompagne de jeunes pousses dans leur développement et distribue leurs produits dans quelques-un de ses magasins. Magic Bean, Elsy et Vitaline sont les trois premières sociétés sélectionnées par le groupe. Magic Bean propose des plats préparés à partir de viande végétale « extra-tendre », avec Elsy des billes chocolatées jusqu’à 90 % moins sucrées que les confiseries ordinaires, et Vitaline des barres et des repas complets sous forme liquide, notés A au Nutri-score. Et Casino a l’intention de poursuivre cette aventure ! 

Scar va remplacer l’homme dans les endroits dangereux

Ce robot à quatre pattes déambule dans les couloirs de l’École des Mines de Nancy. Ce robot chien, un bijou de technologie du XXIème siècle, va bientôt être capable d’explorer des endroits trop dangereux pour l’homme. L’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) s’y intéresse de très près pour son projet controversé d’enfouissement souterrain à Bure. Sur une zone précise ce robot descend seul les escaliers. Il ausculte un objet puis remonte, évitant les obstacles s’il y en a. Scar, le méchant dans le « Roi Lion » pour les élèves, mais aussi l’acronyme de « Système complexe d’assistance robotisée », a été acheté 80 000 euros à la société américaine Boston Dynamics. 

Spotify va investir dans la deeptech européenne

Daniel Ek, le fondateur et PDG de Spotify a promis d’investir 1 milliard d’euros de sa fortune personnelle pour aider des startups européennes à créer des innovations de rupture. Selon Forbes, la fortune personnelle de Daniel Ek se monterait à 3,6 milliards de dollars (environ 3,1 milliards d’euros). Il dépenserait donc un tiers de cette somme dans des startups en travaillant avec les scientifiques, les entrepreneurs, les investisseurs et les gouvernements. Daniel Ek est bien placé pour poser ce constat car Spotify a dû s’introduire à Wall Street il y a deux ans, faute de bourse tech européenne d’envergure. 

Mirakl la nouvelle licorne française

Mirakl vient de réaliser une levée de fonds de 300 millions de dollars (environ 255 millions d’euros) apportés pour l’essentiel par le fonds Permira qui prend un ticket d’environ 20 % dans le capital. Les investisseurs de Mirakl, 83North, Bain Capital Ventures, Elaia Partners et Felix Capital, ont aussi participé à cette levée. L’opération valorise la société à 1,5 milliard de dollars. Mirakl veut accélérer son développement mondial en recrutant 1 000 collaborateurs dont 300 ingénieurs. La société réalise 40 % de son chiffre d’affaires en Europe, 40 % sur le continent américain et 20 % dans le reste du monde. En Asie, elle est présente en Australie et à Singapour. Elle a ouvert huit bureaux à travers le monde, dont Paris, Londres et Boston, et emploie 350 collaborateurs. 

Quitter la version mobile