Avant le crowdfunding les moyens pour trouver des finances étaient fort limités. Celui-ci a ouvert la porte à de multiples opportunités et a permis d’éviter à de nombreux porteurs de projet le refus presque systématique des banques qui d’ailleurs ont en conséquence, elles aussi, changé leur comportement.
Le « crowdfunding » ou « financement participatif » est un concept qui a le vent en poupe. Cette méthode de financement ne cesse de faire parler d’elle. Toutefois, elle présente certains inconvénients auxquels il vaut mieux se préparer avant d’opter pour ce type de financement.
Les avantages du crowdfunding
Le crowdfunding constitue un excellent moyen alternatif de lever de l’argent. Les grands et classiques pourvoyeurs de fonds tels que les Business Angels regroupés en général autour d’associations ou d’un fonds d’investissement restent relativement peu nombreux. La démocratisation de ce type de financement permet de « donner au peuple » le pouvoir d’investir et s’adresse au plus grand nombre. L’investisseur reste impliqué puisqu’il choisit le projet qui l’a séduit (comme pour les autres méthodes de financement).
Plus d’intermédiaires ?
Avec le crowdfunding, aucun intermédiaire ne se met entre l’investisseur et le porteur de projet, si ce n’est bien sûr, le site internet de financement participatif. Il constitue un véritable test marché puisque ce sont en général les clients qui vont devenir les premiers financeurs. Grâce à la forte interactivité avec les internautes, le retour de ces derniers permet de récolter des informations primordiales concernant l’objet de leur intérêt : cela constitue une bonne étude de marché pour un projet actuel ou futur. Si un projet fonctionne, la visibilité du porteur de projet augmente et avec elle, sa réputation. La croissance peut être accélérée et peut dépasser le simple fait d’avoir récolté un montant. Enfin, les versements des internautes sont, en général, sécurisés.
Les inconvénients du crowdfunding
Relativement récent, il faut être prudent avec ce type de financement car le cadre juridique est encore flou et indéterminé. Certains internautes peuvent demeurer récalcitrants à investir dans un projet présenté sur Internet car nul n’est à l’abri des arnaques potentielles vis-à-vis du public. L’utilisation de ce type de procédé entraine une divulgation de son idée. Et le porteur de projet, quant à lui, n’est pas à l’abri d’une duplication de son concept : la propriété intellectuelle ne protège pas les idées.
Mais ce n’est pas de l’argent gratuit !
Il ne faut pas oublier que tout se paie, même le fait de demander de l’argent lorsqu’on en a pas : le lancement et le soutien d’un projet engendre des coûts (au moins humain) et nécessite certaines compétences pour le mener à bien que vous ne possédez peut être pas. Pour récolter l’argent nécessaire à l’élaboration de votre projet, il va falloir vous montrer vendeur et mettre votre orgueil de côté (sans pour autant ramper…) car il faut que votre projet séduise l’internaute. Pour finir, un projet qui ne fonctionne pas peut gravement entacher la réputation du porteur ou sa crédibilité. Par conséquent, avant de lancer votre projet sur le marché du financement participatif, mesurez tous les paramètres sans oublier le facteur « hasard »… Un homme averti en vaut deux !
Voir le comparatif de crowdfunding pour bien choisir votre plateforme de financement.