En quoi consiste le label French Tech ?

À juste titre ou non les petites entreprises sont souvent considérées comme des laissées-pour-compte des grandes mesures économiques incitatives. « French Tech » et un dispositif qui a pris une dimension internationale. Il est pertinent de faire un point informatif sur ce mouvement gouvernemental visant la valorisation du secteur numérique français, notamment des start-up.

Le  Gouvernement avait lancé un grand mouvement de mobilisation collective pour la croissance et le rayonnement des start-up numériques françaises. La labellisation de Métropoles French Tech a permis de structurer l’écosystème français sous la forme d’un réseau rassemblant Paris et 13 autres écosystèmes  en régions. Des réseaux d’entrepreneurs français sont structurés dans 12 villes du monde entier, de New York à Tokyo en passant par Moscou et Le Cap, autour des « French Tech Hubs ». Le 25 juillet 2016, 9 réseaux thématiques French Tech ont été lancés.

Comment obtenir le label French Tech ?

La mission French Tech ne labellise que des écosystèmes, appelés Communautés French Tech et Capitales French Tech . Son logo et ses déclinaisons ne peuvent être utilisés que :

  • Si vous êtes rattaché à un écosystème territorial labellisé, vous pouvez utiliser le logo associé à cet écosystème (éventuellement soumis à une autorisation préalable),
  • Si vous êtes lauréat d’un Programme French Tech, vous pouvez utiliser le logo associé au programme en question. C’est le cas si votre entreprise est issue d’un projet TREMPLIN, a bénéficié d’une prise de participation par le fonds French Tech Seed, est répertoriée dans le classement NEXT40 ou est membre du programme French Tech 120 ou Green20. 

La French Tech, concrètement qu’est-ce que c’est ?

La French Tech est généralement présentée comme un processus synergique de valeurs fédérant dynamiquement tous les acteurs nationaux de l’écosystème numérique français. Il s’agit là d’un « objet social » politique qui peut apparaître nébuleux pour le petit patron d’entreprise qui aspire à saisir concrètement les avantages qu’il peut en espérer. Reformulée plus objectivement au regard de ce constat, il est plus intéressant d’appréhender la French Tech comme l’opportunité pour les PME et TPE d’intégrer un réseau de ressources abritant, en son sein, des grands groupes susceptibles de favoriser leurs marchés. Dit comme cela, l’intérêt d’adhérer ou non à ce programme s’impose avec un peu plus d’évidence !

Comment intègre-t-on la communauté French Tech ?

Avant de bénéficier éventuellement des dispositifs de nature pécuniaire annoncés comme avantageux pour les entreprises, comme par exemple la « Bourse French Tech », le « Pass French Tech » ou encore le « French Tech ticket », il faut bien entendu adhérer au réseau en s’inscrivant sur le site et renseigner le formulaire d’inscription ad hoc dédiée à la signification de votre problématique. Rien ne garantit l’acceptation de votre candidature.

Au-delà du label, les autres avantages

Pour apprécier pleinement ce que peut apporter la French Tech aux PME et TPE, il faut distinguer ce dispositif du label par lequel il est communément désigné. Ce dernier, dénommé « Métropole French Tech », vient sanctionner un écosystème entrepreneurial numérique local ayant soumis un dossier respectant scrupuleusement un cahier des charges défini par le ministère de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique. Si l’obtention du label facilite l’accès à des fonds dédiés, les collectivités « seulement » candidates offrent déjà à la pépinière d’acteurs qui les constituent un soutien non-négligeable. Ainsi, accès aux ressources informatives, espaces dédiés et surtout une dynamique de réseau hétéroclite (entreprises, organismes de formation, chercheurs, équipementiers, etc.)

Un dispositif réservé aux entreprises élites du numérique ?

Si la French Tech propose aux meilleures acteurs du numérique des prix dotés de récompenses financières, notamment sous forme d’aides à l’investissement, le critère fondamental pour bénéficier de ces autres ressources est d’être une PME ou une TPE présentant les caractéristiques d’une start-up, autrement dit, selon la définition conceptuelle économique, une entreprise aux coûts de maintenance minimums, ayant un taux de croissance potentiel très haut et une rentabilité certaine.

Neuf métropoles sont déjà labellisées. Ainsi, Lille is French Tech, Lyon French Tech, Digital Grenoble, French Tech Aix-Marseille, Montpellier Métropole Numérique, French Tech Toulouse, Bordeaux Métropole Numérique, Nantes Tech, La French Tech Rennes.

L’ouverture internationale

Le dernier label « French Tech Hubs » a pour objectif d’aider les start-up françaises à se développer ou à s’installer à l’étranger. Dans un premier temps, seules les plus grandes villes du monde, réputées pour leur pôle  innovation sont concernées. Cette initiative s’inscrit dans la continuité du projet « Métropoles French Tech » et dans un but fondamental : développer l’attractivité du secteur numérique français en attirant des entreprises, des investisseurs et des talents étrangers.

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