Problématique particulièrement présente à l’esprit des femmes, qu’elles soient salariées ou chefs d’entreprise, la quête de cet équilibre reste un Graal inaccessible pour beaucoup. De cet équilibre dépend pourtant le bien-être, et donc une part de la productivité de chacun. Novalto, groupement de TPE-PME, l’a bien compris et propose aux 6 000 Chefs d’entreprise qui l’ont rejoint, des solutions de valorisation de leurs salariés et de partage d’expériences entre dirigeants pour que l’équilibre entre vie personnelle et professionnelle devienne une réalité pour tous.
Témoignage à ce sujet de Mme Gaëlle Guillard, chef d’entreprise
Gaëlle Guillard dirige depuis 2004 la société SABY GIRARDOT créée en 1972 par son père, une entreprise de mécanique générale, usinage et fabrication de pièces mécaniques unitaire et petites séries. L’entreprise compte 10 salariés,de plus de vingt ans d’ancienneté pour la plupart.
« Reprendre l’entreprise créée par mon père a toujours été une évidence pour moi. Même si la mécanique générale n’est pas forcément un univers féminin, j’ai toujours baigné dedans. Au début ce n’était pas si simple : j’ai une formation de comptable, complétée sur le terrain pour les aspects techniques. Je suis la seule femme de l’entreprise et les collaborateurs me connaissent depuis mon enfance. Il m’a fallu du temps et beaucoup d’implication pour acquérir ma légitimité professionnelle. Les premières années, j’étais souvent mise à l’épreuve ! J’ai senti que le regard changeait lorsque j’ai été enceinte, 4 ans après mon entrée dans l’entreprise. En ayant un enfant, je suis devenue adulte aux yeux de tous, fournisseurs comme collaborateurs, et cela a conforté ma légitimité.
La vie de mère de famille-chef d’entreprise n’est pas de tout repos. Il faut de l’organisation, établir un planning serré et, surtout, tâcher de le respecter au mieux. J’ai Une nounou et mes parents sont bien souvent mis à contribution pour gérer les imprévus, maladies, etc. Mon mari aussi, est très présent, mais il a repris des études techniques afin que nous puissions poursuivre notre activité de machines spéciales qui était gérée, jusqu’à présent, uniquement par mon père. Concilier une vie d’étudiant avec les contraintes familiales n’est pas non plus de tout repos.
Par chance, dans l’industrie, on commence très tôt le matin donc on finit tôt le soir, ce qui laisse du temps pour récupérer les enfants à l’école, pour les collaborateurs comme pour moi. Je m’organise également des plages de télétravail le soir et le week-end.
Je suis très attentive à ce que l’ensemble des salariés de l’entreprise se sentent disponibles pour faire face à des problématiques personnelles et familiales. D’une part, parce que je suis peut-être plus sensibilisée en tant que femme et jeune, maman mais aussi grâce à mes parents qui ont toujours mené cette politique. Ils m’ont appris que « quand on est bien dans sa vie, on est bien au boulot ».