Si vous pouvez très bien effectuer des entretiens individuels pour discuter avec vos collaborateurs de leur état de santé général, de leur niveau de stress, de leur motivation et de leur satisfaction au travail, Il existe de nombreuses manières de vérifier l’état de forme de vos collaborateurs. Oui, mais comment faire ?
Suivre les indicateurs du bien-être au travail
Le taux d’absentéisme et le taux de roulement représentent deux premiers indicateurs. Un taux élevé (plus que celui de la moyenne dans votre profession) signifie généralement dans ces deux cas que vos employés ne sont pas satisfaits de leur travail ou de leur environnement de travail. Si vous constatez une augmentation soudaine, il peut être urgent de traiter le mal et de vérifier ce qui fait que vos salariés vous quittent ou sont aux abonnés absents. Vous pouvez également regarder le niveau d’engagement qui peut se traduire par une productivité accrue. Si vous remarquez une baisse de la productivité ou de la qualité du travail de certains collaborateurs, cela peut être le signe qu’ils ne sont pas en bonne forme.
Faire des enquêtes de satisfaction au travail
Utiliser des questionnaires de santé et de bien-être peut vous donner une idée plus précise de la santé physique et mentale de vos collaborateurs. Il existe de nombreux questionnaires disponibles en ligne, comme le questionnaire de santé SF-12 ou le questionnaire de bien-être au travail. A défaut, vous pouvez très bien commencer par définir les objectifs de l’enquête en vous demandant : « Qu’espérez-vous apprendre ? ». En fonction des objectifs définis, il est temps de concevoir les questions pour l’enquête. Les questions doivent être claires, précises et pertinentes pour les employés. Les méthodes pour mener votre enquête de bien-être au travail peuvent se faire, par exemple, par le biais d’un questionnaire en ligne, un questionnaire papier ou une entrevue individuelle. Il s’agit également d’en assurer la confidentialité !
Observer vos collaborateurs ou leur parler informellement
Rien ne vous empêche de prendre un café avec vos salariés pour discuter informellement et prendre la température. Vous pouvez également très bien vous mettre au café en face de votre travail pour observer leur attitude avant d’entrer dans vos bureaux. Si vous avez établi une relation de confiance avec vos salariés, vous pouvez encourager une communication plus ouverte et honnête. Les employés peuvent se sentir plus à l’aise pour partager leurs opinions, leurs préoccupations ou leurs idées informellement, ce qui peut être précieux pour votre entreprise. Un environnement de travail plus détendu contribue à pouvoir discuter de manière informelle. Cependant, il est important de mener les conversations informelles avec prudence et respect. Il est important de respecter la vie privée des employés et de ne pas aborder de sujets inappropriés ou de ne pas favoriser certains employés par rapport à d’autres.
Lancer une grande réunion thématique sur le sujet
Si vous voulez savoir si vos salariés sont en forme et surtout s’ils apprécient votre entreprise, il est peut-être temps de lancer une réunion tout simplement sur la thématique du bien-être au travail. Vous pourrez ainsi mesurer les réactions et obtenir des pistes d’amélioration en connaissant exactement leurs attentes et les pistes d’amélioration pour vos salariés. Il s’agit parfois simplement de modifier certains éléments comme d’instaurer le travail hybride pour que le moral de vos salariés augmente rapidement. Une des questions peut-être simplement : que feriez-vous pour améliorer le bien-être au travail ?
La difficulté de l’exercice : les limites de la vie privée
Les employeurs doivent se limiter dans les questions qu’ils peuvent poser à leurs employés afin de protéger la vie privée et les droits de ces derniers. Même si l’esprit de l’entreprise est à la bonne camaraderie, vous ne pouvez pas poser de questions qui pourraient s’avérer discriminatoires, sauf si ces informations sont nécessaires pour le travail. Les questions sur la vie privée, telles que la religion, l’orientation sexuelle, l’état de santé ou les opinions politiques, sont particulièrement sensibles et sont protégées par la loi en matière de vie privée et de non-discrimination. Le dirigeant doit donc être particulièrement prudent lorsqu’il pose des questions qui touchent à la vie privée de ses salariés.