Il arrive souvent de se dire : « je n’ai pas envie » notamment lorsque l’on parle de tâches liées au travail mais également aux tâches ménagères. Frappé par la force d’inertie, vous avez alors tendance à être dans un état entre le « je dois » d’un côté et l’autre l’absence d’envie. La tentation est alors forte de se lancer sur des activités comme allumer la télévision, regarder un épisode d’une série ou encore laisser vaquer son esprit et… perdre son temps. Vous pouvez facilement surmonter votre flemme. Zoom sur les bonnes pratiques pour vaincre sa flemme.
Transformer votre flemme en envie
Le premier véritable bon réflexe à se poser quand on est frappé par la flemme reste de prendre du temps à vous demander : « pourquoi vous réaliser votre tâche ? ». Il ne s’agit pas de s’arrêter à la réponse de « parce qu’un client vous le demande » ou « parce qu’elle fait partie de votre to do List ». Dans ce cas, vous devez vous demander : « pourquoi c’est si important pour vous ? » Et vous pouvez aller encore plus loin en vous demandant pourquoi… Il s’agit, vous l’aurez compris, de donner du sens à votre action.
Ce sont des raisons qui vont vous être propre comme sortir du sentiment d’urgence ou prendre de l’avance afin de pouvoir prendre des vacances par la suite ou encore tout simplement diminuer votre stress. Les raisons liées au bien-être quotidien ou futur représentent souvent un premier socle de la motivation. Au-delà, effectuer votre tâche contribue à la mission de l’entreprise, qui doit être désirable par tout un chacun et qui doit être connue de vos salariés mais que vous devez également garder à l’esprit. N’hésitez pas à garder les raisons de votre action écrites face à vous.
Prendre en compte les conséquences de votre flemme
Les conséquences de la flemme découlent de l’inexécution des tâches. Elles vont être multiples et souvent pas du tout agréables : devoir gérer davantage d’emails ou de travail car on vous relance par exemple, ressentir davantage de pression, ne pas pouvoir vous reposer ou être malade car vous n’avez pas d’avance, avoir des retours négatifs de vos collaborateurs ou encore de vos clients, devoir travailler le soir pour rattraper le temps perdu, apparaître comme quelqu’un de peu fiable sur les rendus en temps et en heure, ne pas pouvoir développer des choses qui vous plaisent et qui peuvent avoir un impact positif pour l’entreprise, être de mauvaise humeur… Il existe une kyrielle de conséquences de la non-exécution auxquelles vous pouvez penser. Elles vous inciteront sûrement à ne pas vous laisser submerger par votre force d’inertie, rien que d’y penser.
Quelques bonnes pratiques si vous avez du mal à la dépasser
Il existe de multiples manières de contrer sa flemme.
En dehors du conditionnement mental que vous pouvez avoir avec les deux premiers points et qui pousseront à entrer dans l’action, le premier bon réflexe consiste à vous fixer des objectifs. L’idéal reste que ceux-ci soient maitrisés par vous. Ainsi il ne s’agit pas de penser en termes de clients transformés par exemple mais plus de coups de fils passés. Plus vous maîtrisez vos objectifs, plus vous aurez tendance à voir que vous avancez au fur-et-à-mesure d’une tâche.
La seconde bonne méthode consiste à fractionner votre tâche un maximum possible.
L’objectif est alors d’accomplir une petite tâche après une autre et non une énorme, ce qui peut vous faire peur et donc naturellement vous conduire à faire l’autruche et à ne pas l’exécuter. Dans cette même logique, vous penser en termes de 1%. Réaliser 1% d’une tâche c’est toujours mieux que rien alors même si vous avez la flemme, dites-vous que vous allez vous enlever 1% pour la suite et lancez-vous. La concrétisation d’une mini-tâche vous remettant dans le bain, vous aurez surement tendance à continuer.
La troisième méthode consiste à vous créer une to do List
que vous aurez tendance à suivre bêtement. Bien entendu, vous pouvez mettre des heures de début et de fin de chaque tâche, ce qui vous incitera à ne pas trop procrastiner une fois l’heure venue.
Autre méthode que vous pouvez mettre en place, celle de l’alternance des tâches difficiles avec des moments agréables. Imaginons par exemple que vous ayez une tâche qui vous rebute, une autre que vous faites sans trop penser mais qui reste embêtante et un divertissement. Dans ce cas, il vous suffit de fractionner vos temps en trois. Par exemple de 9H30 à 10H, j’effectue une tâche ménagère, de 10H à 10H30 : je me divertis et de 11H à 11H30 : j’effectue telle tâche de travail. Vous éviterez ainsi d’être trop longtemps dans l’effort. Rien ne vous empêche de rallonger la durée accordée à vos tâches.
Prendre un coach qui vous pousse au train demeure également une bonne solution même si cet accompagnement est toujours compliqué et se pratique beaucoup en sport. Vous sentant observé, vous pouvez avoir tendance à dépasser votre flemme pour ne pas vous faire « gronder » ou tout simplement car vous n’avez pas envie de le décevoir.
Vous accorder des récompenses si vous parvenez à vos objectifs peut également représenter une bonne pratique. Par exemple, vous pouvez vous dire que vous ramènerez un bon plat si vous parvenez à les atteindre ou encore que vous vous permettiez d’acheter quelque chose que vous désirez si vous y parvenez.
Décider vraiment de ne pas faire votre tâche
Ce n’est pas tellement une méthode pour dépasser votre flemme mais plus une méthode qui vous permettra de récupérer. Si vous sentez qu’elle est vraiment trop forte, vous êtes peut-être véritablement à saturation. Plutôt que de culpabiliser, mieux vaut tout simplement dans ce cas décider de prendre du temps pour vous ! Plutôt que de rester dans cet état qui vous culpabilise et ne rien faire, autant arrêter la tâche et la reporter et vous accorder quelques heures voire carrément votre journée si la tâche peut attendre. Vouloir trop forcer n’est parfois pas la bonne solution et n’oubliez pas : l’entrepreneuriat se joue sur le long terme et pas seulement sur un sprint.