Nombreuses sont les entreprises qui ont choisi de s’affairer au monde équestre. L’équitation est considérée comme l’un des sports les plus chers. Que l’on parle de loisir, de compétition ou même de paris sportifs, le marché qui s’offre aux entrepreneurs est immense …
Actuellement, l’équitation se positionne comme la 3ème fédération en termes de licenciés. C’est ainsi le 3ème sport national et le 1er sport féminin. Avec 2,3 millions de pratiquants en France, ce sport représente approximativement 25 000 emplois directs.
L’équitation s’affirme comme le 1er employeur sportif privé en France et représente environ 7 000 entrepreneurs dans la filière pour 7 792 centres équestres.
L’équitation en loisir
En centre équestre ou avec son propre cheval, l’équitation en loisir est sûrement le sport le plus pratiqué. La France est d’ailleurs la première nation européenne du tourisme équestre. On relève environ 900 000 chevaux et poneys présents dans des centres et chez des particuliers. Bien qu’en général les pratiquants soient recensés sous forme d’adhérents à un club ou une association, ce type d’équitation ne nécessite pas leur appartenance, il n’est ainsi pas facile de dénombrer le nombre exact d’adeptes.
Les concours
Les concours équestres peuvent être des concours en catégorie professionnelle, amateur ou club. Ils sont donc accessibles à la majorité des pratiquants. Les concours officiels sont ouverts sous condition d’être en possession de la licence correspondante au type d’épreuve auxquels ils se rapportent.
L’équitation est un sport représenté aux Jeux Olympiques par 3 disciplines notamment : le saut d’obstacles, le dressage et le concours complet. Les compétitions internationales sont par ailleurs organisées et réglementées par la Fédération Équestre Internationale (FEI). Ces compétitions internationales s’occupent des 3 disciplines olympiques auxquelles s’ajoutent 4 disciplinesà savoir : l’attelage, l’endurance, le reining (équitation western) et la voltige en cercle. L’ensemble de ces disciplines constituent les disciplines les plus connues et les plus pratiquées au monde. 30 médailles olympiques, 305 médailles européennes et 99 médailles mondiales ont été issues de l’équitation sportive française.
La Fédération Française d’Équitation (FFE), quant à elle, gère les aspects relatifs à ce sport. Ces missions statutaires s’effectuent au travers des clubs qui sont ses adhérents et se rapportent à la délivrance des licences, l’organisation des formations et la remise de diplômes fédéraux, l’élaboration des règlements sportifs et le Haut Niveau présents dans les différentes disciplines équestres. On compte aux alentours de 76 542 concours organisés par an. La FFE se présente comme étant la 3ème fédération olympique française par son nombre de licenciés.
Des courses qui rapportent …
Du côté des courses hippiques, l’argent investi est considérable. L’appât du gain attire aussi bien les joueurs, sous forme de paris, que les propriétaires de chevaux.
Les courses sont organisées et régies par la Fédération Nationale des Courses Française (FNCF). Cette association est composée de deux sociétés mères : France Galop et la Société d’Encouragement du Cheval Français (SECF), ainsi que des autres sociétés de courses et des 10 Fédérations Régionales des courses représentant les 243 sociétés de courses réparties sur l’ensemble du territoire. France Galop à en charge toutes les courses de galop (plat et obstacles), réservées aux chevaux de race Pur-Sang, AQPS (Autre que Pur-Sang), Arabes et Anglo-Arabe. La SECF se charge de l’ensemble de la filière Trot.
La FNCF organise chaque année 2 300 réunions ainsi que 18 000 courses.
Au statut de Groupement d’Intérêt Économique (GIE), se trouve le Pari Mutuel Urbain ou PMU. Le PMU réunit, en plus des sociétés mères, l’ensemble des sociétés de courses qui organisent des courses présentant un enjeu national. Cette économie est une source d’emplois qui ne sont toutefois pas délocalisables.
15 000 : c’est le nombre de chevaux participant à au moins une course de galop en France, et 15 500 chevaux participent à au moins une course de trot en France. Naisseurs et propriétaires se répartissent les primes (10 à 20% selon les disciplines) provenant des dotations de courses. Plus de 500 millions d’euros sont distribués !
Dans ce système de rémunération, la majorité des dotations découle du résultat net du PMU reversé à la filière et contribue ainsi à la rémunération de nombreux professionnels.
On note également un établissement public administratif du Ministère de l’agriculture et de la pêche : les Haras nationaux (HN). Présent sur tout le territoire français, les Haras Nationaux ont pour vocation l’accompagnement, le développement et la professionnalisation des entreprises de la filière équine. Ils détiennent 3 missions principales : la sécurité sanitaire et la traçabilité des équidés liés à l’identification, la régulation génétique et l’appui au développement des entreprises liées au cheval.
Avoir son cheval, ça coûte pour certains, rapporte pour d’autres
Un cheval est un animal qui nécessite des soins et surtout beaucoup d’attention ! On peut regrouper les professions liées au cheval en deux catégories : celles au contact du cheval qu’on peut qualifier de professions directes (éleveurs, entraîneurs, employés d’écuries de courses, jockeys, drivers, lads vétérinaires, maréchaux ferrants, dentiste équin, ostéopathe, courtiers et agences de ventes), et les professions indirectement liées au cheval (selliers, bourreliers, gainiers, presse spécialisée, transport, équipements, matériels etc). Une véritable mine d’or, de quoi faire pour les entrepreneurs
Le matériel : les consommateurs en redemandent !
En parlant d’équitation, on a parfois tendance à oublier que cette discipline réunit deux espèces biologiques différentes : équidés mais aussi humains ! Qu’en est-il de la demande des cavaliers, notamment des propriétaires de chevaux quant au matériel spécifique. Un mot : sans fin ! Il faut tout d’abord acheter le matériel nécessaire pour pouvoir monter à cheval. Cela va de la simple paire de bottes en caoutchouc à la selle de grande marque ! Suivant ses moyens financiers et selon si on est simple cavalier en club ou propriétaire d’un cheval, le coût varie. En général plus élevé pour les propriétaires, le coût du matériel constitue une importante source de revenu pour les vendeurs. Même lorsqu’ils possèdent tout le matériel nécessaire à la pratique de l’équitation, que ce soit pour un cavalier propriétaire ou non, les jeunes cavalières notamment (car rappelons-le, l’équitation se place comme le premier sport féminin), en redemandent ! Tapis de selle dernier cris, nouvelles bottes en cuir, bombe de meilleure qualité, pantalon de marque connue dans le monde du cheval, … Le matériel consacré au cheval et à son cavalier est devenu un phénomène de mode ! Pour le peu que le cavalier ait son propre cheval, les dépenses passe du simple au double ! On veut en effet le meilleur pour son fidèle destrier : nouvelles brides, nouvelles protections, amortisseur plus confortables, belles couvertures, …
La liste ne prend jamais fin ! Et ce, sans compter le matériel spécifique aux concours (pantalon blanc, tapis, veste de concours, …).
En ce sens, l’équitation est sans conteste un sport de luxe …
Les assurances
S’ajoutent à tout cela, les frais d’assurance. Cela fait référence aux assurances spécialisées dans les chevaux. On retrouve différents types d’assurance : l’assurance cheval (mortalité, frais vétérinaire, invalidité, responsabilité civile), l’assurance cavalier (garantie du cavalier invalidité, décès), l’assurance van/remorque (garantie au tiers ou tous risques, l’assurance chevaux transportés (pour un ou plusieurs cheval/chevaux), l’assurance protection juridique (assistance juridique, prise en charge des honoraires d’un expert équin, un juriste ou un vétérinaire), ou encore l’assurance rapatriement, l’assurance attelage, l ‘assurance incinération, l’assurance box/écuries, assurance selle ou l’assurance de l’embryon.Alors pourquoi ne pas vous lancer dans l’assurance spécialisée pour les chevaux ?
Un sport qui fait parler les médias
Peu importe le type de médias, le sport équestre est partout ! En ce qui concerne la télévision, on retrouve par exemple les courses hippiques dont la plus médiatisée, associée en particulier aux Tiercé, Quarté et Quinté +, est retransmise sur France 3 chaque jour. On note aussi la présence de chaîné spécialisée dans le domaine équestre comme Equidia live et Equidia life.
Sur le plan de la presse, des quotidiens se sont spécialisés également dans ce domaine comme c’est notamment le cas de La Gazette des courses, Paris-Courses, Paris-Turf, Tiercé Magazine. Des annuaires hippiques sont aussi présents comme Zecourses. Parmi les magazines spécialisés, on remarque notamment Cheval Magazine, premier mensuel français leader de la presse équestre et équine en Europe, Turf Magazine. Nombreux sont les quotidiens généralistes qui consacrent une page sur les courses hippiques. On compte parmi eux Le Parisien/Aujourd’hui en France, L’Humanité.
Des sites internet spécialisés apparaissent de plus en plus nombreux comme equi-ressources, cheval-annonce.com, equirodi.com, chevalmag.com, ffe.com, geny.com, turfomania.fr, turfoo.fr, zone-turf.fr, ZEturf.fr, Paris-Turf-Ligne.fr, … et bien d’autres encore.
On peut faire le parallèle avec l’émergence d’un nombre important de jeux vidéo consacrés aux chevaux comme Equideow ou Alexandra Ledermann, qui connaissent un franc succès auprès des jeunes passionnés de chevaux.