Gérer son parc informatique est une tâche complexe pour toutes les entreprises. Il s’agit d’avoir une structure efficace tout en limitant les coûts et en simplifiant au maximum son utilisation. Rationaliser le fonctionnement de son parc informatique devient un enjeu sur lequel repose une partie les performances de l’entreprise. Quelles sont donc les bonnes pratiques à mettre en place pour optimiser son parc informatique ?
La création d’une CMDB
La CMDB, ou Configuration Management Data Base, consiste à mettre au point une base d’informations variées concernant l’ensemble de son parc informatique. Il s’agit ici de données relevant à la fois du domaine technique, administratif et financier (contrats passés avec les différents fournisseurs, licences du matériel, etc.). Ces informations vont ensuite permettre de mieux prendre en compte l’état du système en place dans l’entreprise. Cette analyse permet par la suite de rationaliser son fonctionnement et favoriser sa gestion au quotidien.
L’automatisation de la gestion des logiciels
Afin d’optimiser son parc informatique, il est bon de procéder à certaines opérations automatisées, notamment pour la mise à jour du matériel et le déploiement des logiciels. Pour cela, il est possible de se tourner vers plusieurs outils assurant cette fonction en interne. Il peut s’agir de logiciels de gestion de parc propriétaires (EasyVista, Gimi ou LANDesk Management Suite…), de logiciels libres (comme GPLI) ou d’outils de gestion de parc en Cloud Computing.
L’homogénéisation du matériel
Un parc informatique bien géré passe par une maintenance de qualité. Pour la simplifier, il est nécessaire de veiller à la standardisation aussi bien des équipements que des logiciels. Un parc homogène est ainsi bien plus simple à entretenir, et ce en dépensant moins. Avant de réaliser un renouvellement des équipements, il est donc intéressant de regrouper les profils d’utilisateurs autour de configurations-types qui simplifieront par la suite la maintenance des postes de travail.
L’allongement de la durée de vie des ordinateurs
La migration vers des équipements plus récents s’avère souvent difficile, et peut entraîner de nombreuses complications (données perdues, logiciels incompatibles, etc.). Il est donc recommandé de chercher à exploiter au mieux les capacités du parc existant en premier plutôt que de chercher à le remplacer régulièrement. Des postes utilisés six ans au lieu de trois permettent notamment d’optimiser les coûts de manière importante. Cependant, il faut prendre en compte que les avancées technologiques peuvent faire gagner du temps. Il n’est donc pas toujours économique de garder son ancien parc.
La virtualisation des postes de travail
La VDI, pour Virtual Desktop Infrastructure, est un procédé qui vise à faciliter la maintenance du parc informatique. En adoptant cette démarche, il est possible de compter au sein de son installation un matériel sûr et rapidement interchangeable, avec une durée de vie pouvant être estimée au double de celle d’un poste classique. En matière de logiciels, la centralisation des images des postes de travail constitue un atout pour les mises à jour et la maintenance.
Le développement du BYOT
Enfin, les entreprises ont intérêt à encourager l’approche dite BYOT (Bring Your Own Tools). Celle-ci prévoit de laisser les salariés utiliser au bureau smartphone et ordinateur portable personnel, afin d’éviter de travailler en même temps sur des supports privés et professionnels. L’indemnisation prévue chaque mois pour les employés utilisant leur propre matériel est en effet minime par rapport aux frais de maintenance du parc, dont la gestion s’en trouvera d’autant allégée.