Donner de la valeur au travail passe par des attitudes qui demandent en premier lieu de respecter profondément les collaborateurs. Cela demande de mener une réflexion qui ne s’arrête pas à quelques stéréotypes. Focus sur des points essentiels.
Respecter le collaborateur
Pour respecter le collaborateur, il faut lui accorder une écoute attentive pour lui permettre de transformer tous les changements en réussite. Encourager et exprimer sa reconnaissance sont également devenus deux valeurs essentielles. Il apparaît aussi évident que montrer de la considération à l’égard des collaborateurs favorise l’esprit d’équipe et génère une montée en compétences mais aussi une meilleure productivité.
Garantir l’autonomie
La force d’un management bienveillant provient de sa capacité à laisser une liberté d’action aux collaborateurs, c’est-à-dire la possibilité de prendre des initiatives et de s’organiser comme ils l’entendent. Il s’agit de bien définir le sens de la mission, puis d’instaurer des objectifs par paliers qui contribueront à diminuer la pression des enjeux. De la même manière, la possibilité de télétravailler ne concerne qu’une minorité de Français, mais représente un enjeu pour répondre au bien-être. C’est globalement la flexibilité des entreprises autant sur cet aspect que sur le temps de travail qui est mis à mal.
Développer la bienveillance
Selon Olivier Truong et Paul-Marie Chavanne dans leur livre paru aux éditions Eyrolles sur la bienveillance en entreprise. « La bienveillance, c’est davantage que de la gentillesse et de l’attention à l’autre. C’est une forme de volonté permanente que chacun puisse se réaliser, prendre des initiatives, développer son potentiel… », « Être bienveillant ne signifie pas forcément être conciliant, ni même tolérant. L’excès de conciliation et de tolérance conduit à une forme d’indifférence qui se situe à l’opposé de la bienveillance ».
Le travail en équipe, un dialogue permanent
Le dialogue est la première source de bien-être et sa pierre angulaire. Ces dialogues ont pour but de relier des individus ensemble autour de la vision de l’entreprise, les moyens pour y parvenir et le rôle tenu par chacun collaborateur pour se sentir impliqué. Faire partie d’une entreprise et s’y sentir autre chose qu’un pion demande de respecter le collaborateur dans sa capacité à comprendre les enjeux.
Sortir du carcan ces préjugés en écoutant les feedbacks
Selon le baromètre de Great Place To Work « Les managers peuvent également s’attacher à récompenser la participation de chacun et à formuler des feedbacks à tous les contributeurs, peu importe le résultat. Il est important de reconnaître également la valeur créée par chacun : pour cela, ils peuvent s’appuyer sur des indicateurs à la fois quantitatifs et qualitatifs (notamment les nouvelles compétences développées). L’implication de toutes les parties prenantes à 360° est également un enjeu clé. »
Formaliser une mission ou des valeurs : pourquoi êtes-vous ensemble ?
Selon Great Place To Work® 39 % des actifs français accordent « une importance considérable au sens qu’ils donnent à leur emploi ». Cet aspect n’est pas à négliger puisque c’est le troisième le plus valorisé après la rémunération et l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle.
La convivialité, l’intérêt porté aux missions, la relation avec les managers et la flexibilité de l’environnement de travail ne viennent qu’après. A noter que paradoxalement la mission de l’entreprise ne vient que loin derrière avec seulement 14 % des actifs français qui la considèrent comme « un aspect important de leur travail ». Alors, comment expliquer cette indifférence ? Pour répondre à la question, le pôle innovation managériale de Great Place To Work® a dégagé une donnée fondamentale : les entreprises ont du mal à clarifier leur mission et leurs valeurs et à faire en sorte qu’elles soient transmises aux collaborateurs.